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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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28 novembre 2014

Chanson modeste écrite pour les luttes ici et maintenant !

Détournement de la chanson "Mai 68", de Jean-Michel Caradec : La branche a cru dompter ses feuilles / Mais l'arbre éclate de colère / Ce soir que montent les clameurs / Le vent a des souffles nouveaux / En province de France / La clown est montée sur les pierres / On l'a mise au pénitentiaire / Je crois qu'elle s'appelait Silvia / Tout le monde ne peut pas s'appeler Carla / En province de France / Et le sang des gars du Testet hier / A fait l'amour avec la terre / Et fait fleurir les oripeaux / Le sang est couleur du drapeau / En province de France / Et plus on viole Notre-Dame / Plus Des-Landes est Chemin des Dames / Plus Gaillac ressemble à Dachau / Et moins nous courberons le dos / En province de France / Perché sur une barricade / L'oiseau chantait sous les grenades / Son chant de folie était beau / Et fous les enfants d' lair'debau / En province de France / La branche a cru dompter ses feuilles / Mais elle en portera le deuil / Et l'emportera au tombeau / Demain ne fera pas cadeau / En province de France.

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28 novembre 2014

La commune est en lutte

La commune est en lutte - Jean-Roger Caussimon (1976) : Sans doute, mon amour, on n’a pas eu de chance / Il y avait la guerre / Et nous avions vingt ans / L’hiver de 70 fut hiver de souffrance / Et pire est la misère / En ce nouveau printemps... / Les lilas vont fleurir les hauteurs de Belleville / Les versants de la Butte / Et le Bois de Meudon... / Nous irons les cueillir en des temps plus faciles... / La Commune est en lutte / Et demain, nous vaincrons... / Nous avons entendu la voix des camarades : / "Les Versaillais infâmes / Approchent de Paris..." / Tu m’as dit : "Avec toi, je vais aux barricades / La place d’une femme / Est près de son mari..." / Quand le premier de nous est tombé sur les pierres / En dernière culbute / Une balle en plein front / Sur lui, tu t’es penchée pour fermer ses paupières... / La Commune est en lutte / Et demain, nous vaincrons... / Ouvriers, paysans, unissons nos colères / Malheur à qui nous vole / En nous avilissant... / Nous voulons le respect et de justes salaires / Et le seuil des écoles / Ouvert à nos enfants... / Nos parents ne savaient ni lire ni écrire / On les traitait de brutes / Ils acceptaient l’affront... / L’Égalité, la vraie, est à qui la désire... / La Commune est en lutte / Et demain, nous vaincrons... / Les valets des tyrans étaient en plus grand nombre / Il a fallu nous rendre / On va nous fusiller / Mais notre cri d’espoir qui va jaillir de l’ombre / Le monde va l’entendre / Et ne plus l’oublier... / Soldats, obéissez aux ordres de vos maîtres / Que l’on nous exécute / En nous visant au cœur / De notre sang versé, la Liberté va naître... / La Commune est en lutte / Et nous sommes vainqueurs...

26 novembre 2014

Affiche n°2 pour les 6 & 7 décembre 2014 : journées mondiales conte les projets nuisibles et imposés !

Affiche contre PNI 6 & 7 déc 2014 n°2

26 novembre 2014

Affiches pour les 6 & 7 décembre 2014 : journées mondiales contre les projets nuisibles et imposés !

Affiche contre PNI 6 & 7 déc 2014

26 novembre 2014

Journées mondiales contre les projets nuisibles et imposés, les 6 et 7 décembre 2014

6 et 7 décembre 2014

Journées mondiales contre les projets nuisibles et imposés (PNI)

Les peuples du monde ne veulent plus que les états et autres profiteurs imposent leurs projets dévastateurs !

Ne nous laissons plus déposséder de nos moyens d’action, d’expression, d’organisation et de l’usage de notre Terre !

Les 6 et 7 décembre, mobilise-toi contre le projet nuisible et imposé près de chez toi ou contre tous ceux qui imposent leurs nuisances ailleurs !

Réfléchissons et agissons pour une terre vivante et vivable !

Partout dans le monde, des entreprises imposent par l’intermédiaire ou avec la complicité des états et autres institutions, des projets dits « d’aménagement », « de développement »,… Ces projets vont systématiquement dans le sens d’une fuite en avant économique qui se matérialise par une destruction des milieux de vie. Petit à petit, les ultimes espaces sauvages sont rongés par le capitalisme. Petits et grands, tous ces projets nuisent au Vivant en général et nient les besoins fondamentaux des humains, y compris leurs conditions de vie.

Les acteurs de ces projets peuvent être publics ou privés, décideurs, promoteurs ou bénéficiaires.

Où que tu sois, tu trouveras une entreprise qui participe à un projet nuisible et imposé, ou une institution qui le finance. Où que tu sois, rejoins celles et ceux qui veulent réfléchir et agir pour une planète vivante et vivable.

Le collectif Tant Qu’il y aura des Bouilles

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25 novembre 2014

A nos amis

a-nos-amis

A nos amis, du Comite Invisible, 2014.

4ième de couverture : A ceux pour qui la fin d'une civilisation n'est pas la fin dumonde; A ceux qui voient l'insurrection comme une brèche, d'abord, dans le règne organisé de la bêtise, du mensonge et de la confusion; A ceux qui devinent, derrière l'épais brouillard de "la crise", un théâtre d'opérations, des manoeuvres, des stratégies - et donc la possibilité d'une contre-attaque; A ceux qui portent des coups; A ceux qui guettent le moment propice; A ceux qui cherchent des complices; A ceux qui désertent; A ceux qui tiennent bon; A ceux qui s'organisent; A ceux qui veulent construire une force révolutionnaire, révolutionnaire parce que sensible; Cette modeste contribution à l'intelligence de ce temps.

Extrait n°1 : Nous ne sommes pas contemporains de révoltes éparses, mais d'une unique vague mondiale de soulèvements qui communiquent entre eux imperceptiblement. D'une universelle soif de se retrouver que seule explique l'universelle séparation. D'une haine générale de la police qui dit le refus lucide de l'atomisation générale que celle-ci supervise. Partout se lit la même inquiétude, la même panique de fond, à quoi répondent les mêmes sursauts de dignité, et non d'indignation.

Extrait n°2 : L'horizon de la catastrophe est ce à partir de quoi nous sommes présentement gouvernés. Or s'il y a bien une chose vouée à rester inaccomplie, c'est la prophétie apocalyptique, qu'elle soit économique, climatique, terroriste ou nucléaire. Elle n'est énoncée que pour appeler les moyens de la conjurer, c'est-à-dire, le plus souvent, la nécessité du gouvernement. Aucune organisation, ni politique ni religieuse, ne s'est jamais avouée vaincue parce que les faits démentaient ses prophéties. Car le but de la prophétie n'est jamais d'avoir raison sur le futur, mais d'opérer sur le présent : imposer ici et maintenant l'attente, la passivité, la soumission. Non seulement il n'y a pas d'autre catastrophe à venir que celle qui est déjà là, mais il est patent que la plupart des désastres effectifs offrent une issue à notre désastre quotidien.

Extrait N°3 : Le pouvoir contemporain est de nature architecturale et impersonnelle, et non représentative et personnelle. Le pouvoir traditionnel était de nature représentative : le pape était la représentation du Christ sur terre, le roi, de Dieu, le Président, du peuple, et le Secrétaire Général du Parti, du prolétariat. Toute cette politique personnelle est morte, et c'est pourquoi les quelques tribuns qui survivent à la surface du globe amusent plus qu'ils ne gouvernent. Le personnel politique est effectivement composé de clowns de plus ou moins grand talent ; d'où la réussite foudroyante du misérable Beppe Grillo en Italie ou du sinistre Dieudonné en France. A tout prendre, eux au moins savent vous divertir. Aussi, reprocher aux politiciens de "ne pas nous représenter" ne fait qu'entretenir une nostalgie, en plus d'enfoncer une porte ouverte. Les politiciens ne sont pas là pour ça, ils sont là pour nous distraire, puisque le pouvoir est ailleurs. [...] Le pouvoir, c'est l'organisation même de ce monde, ce monde ingénié, configuré, designé. Là est le secret, et c'est qu'il n'y en a pas.

19 novembre 2014

Une réponse à Forez Info, en attendant sa souhaitable dissolution

Bonjour, nous avons lu l'article écrit par FI concernant le rassemblement du lundi 10 novembre à 18h place de l'hôtel de ville à Saint-Etienne, publié sur votre site internet Forez Info, et titré "Un petit rassemblement contre les logiques de profit et les guerres qui en découlent". Aussi en appelons-nous, étant donnée la teneur assez captieuse de celui-ci, à un légitime droit de réponse pour vous demander d'éditer la présente rectification* [y compris bien entendu ce qui vient d'être susdit] : Il nous semble en effet que dire d'un jeune homme qu'il "a trouvé la mort" s'avère être ici une formule assez rusée qui vise à cacher ceci que c'est bien plutôt la mort qui l'a trouvé que le contraire. Nul ne trouve jamais la mort, sinon à l'avoir cherchée ; or nous ne sachions pas que ceux qui luttent aient déjà eu l'audace imbécile de se lancer dans une telle quête. Rémi Fraisse ne s'est pas suicidé, il n'a donc pas cherché la mort, il l'a prise en pleine gueule. Qu'entend-on ensuite par "quelques dizaines de personnes" ? Une trentaine, une centaine, plus, moins, le flou ne tend-il pas à réduire l'importance d'un rassemblement qui, pour ne pas avoir été 'grandiose' n'en a pas moins été remarquable, ne serait-ce qu'au regard d'un passé récent où ce genre d'action avait rarement lieu, et plus rarement encore avec un tel nombre de participants. Que plus de cent personnes se réunissent régulièrement depuis trois semaines pour manifester devant la préfecture ou l'hôtel de ville n'est pas anodin dans une ville comme Saint-Etienne, ville dont la situation veut 'logiquement' que beaucoup n'entretiennent qu'un rapport très lointain avec des luttes telles que celle du Testet ou celle de Notre-Dame-Des-Landes. Nous passerons sur un "à cause de" qui, quoique mis entre parenthèse, cache fort peu l'absurde et odieuse hypothèse qu'il sous-tend : qu'une certaine idée-de-la-vie dont Rémi Fraisse aurait été l'un des malheureux portefaix serait plus mortelle encore qu'une grenade.

Enfin, et c'est le point le plus étrange, que vient faire dans un tel article - qui prétend en rester à une objectivité de simple constat -, une phrase telle que : "La police a parfois bon dos...", sinon laisser entendre qu'elle n'aurait aucune responsabilité dans la mort de Rémi Fraisse, en confirmant par là l'énoncé précédent qui voulait déjà que ce dernier ait bien seulement "trouvé la mort", à force donc de l'avoir tant cherchée.

Bref, il nous semble que cet article essaie de cacher sous une apparence anodine, due entre autres à sa concision, l'authentique ineptie du propos qu'il cherche d'un même trait à faire entendre en douce, et selon lequel il serait acceptable, voire presque normal, de mourir lorsqu'on manifeste une idée-de-la-vie - mais laquelle ? - pareille à celle qu'aurait portée Rémi Fraisse et ses compagnons de lutte sur la ZAD du Testet. Qu'un tel discours soit obscène, c'est l'évidence, mais plus obscène encore la façon d'essayer d'en faire passer l'essentiel clandestinement, en simulant une impartialité qui n'a pourtant jamais été là, tout en clignant de l’œil. L'indécence de cet article forezinfoiste devait être dévoilée, c'est fait. Nous en appelons maintenant à l'intelligence, au cœur et à l'esprit de chacun pour nous rejoindre dans la lutte.

Le collectif de soutien à la lutte contre les grands projets inutiles et imposés

Ce "droit" de réponse nous a été refusé par la "rédaction" de Forez Info, c'est pourquoi nous le publions ici, tel que nous le leur avions proposé. Forez Info n'avait jamais été jusqu'ici pour nous que bien peu de choses, ce n'est maintenant plus rien.

19 novembre 2014

Une date contre les violences policières

sam 22 nov 2014, contre les violences policières

19 novembre 2014

Assemblée de lutte et de réflexion

Appel national, samedi 22 novembre, luttons contre les violences d'État !

Assemblée de lutte et de réflexion

A 14 heures, place de l’Hôtel de Ville à Saint-Etienne.

Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2014, Rémi Fraisse, 21 ans, a été tué par les gendarmes mobiles, la partie supérieure du dos arrachée par une grenade militaire. Ce crime d’Etat fait suite à plus de deux mois d'affrontements sur la zone du barrage de Sivens, deux mois de violences et de harcèlement par les «forces de l'ordre» : tirs de flashball à bout portant, tirs tendus de grenades, destruction des effets personnels... II fait suite à une longue liste de mutilations causées par les armes prétendument «non létales» : à Nantes, le 22 février 2014, trois manifestants ont perdu un œil par tirs de flashball.

Rémi est aussi la sixième personne tuée par la police en France cette année. Non seulement l’État a permis la mort d'un jeune homme, mais encore il poursuit aujourd'hui ses provocations dans le déni et la criminalisation des manifestant·e·s.

À Sivens, à Notre-Dame-des-Landes, comme dans les quartiers populaires, c'est le même système répressif qui frappe. C'est la logique d'un État pour qui le mépris et la violence sont les seules réponses aux inégalités, aux mouvements sociaux, à tout·e·s celles et ceux qui luttent et inventent aujourd'hui une autre manière de vivre. Nous dénonçons les intimidations de la police à l'encontre des manifestant·e·s, et toutes les violences policières à Sivens et partout ailleurs.

Rémi et puis qui encore ? Stop !

Faites tourner l'info!

Le collectif de soutien à la lutte contre les grands projets inutiles et imposés.

1 novembre 2014

Rassemblement lundi 3 nov. 2014, à 18h devant la préfecture de Saint-Etienne

Ce mercredi 29 octobre, plus de 120 personnes se sont réunies devant la préfecture. Toutes venues pour dénoncer la mort de Remi Fraisse, tué par une grenade des forces de l’ordre, et pour exiger que justice soit faite.

Depuis des années des collectifs alertent sur la dangerosité des armes dites « non létales » utilisées par la police. Aujourd’hui plus personne n’est dupe : elles blessent, elles mutilent et elles tuent. Elles sont les instruments de la répression des contestations sociales, politiques et environnementales. Ce qui est arrivé à Remi Fraisse pourrait arriver à chacun d’entre nous. Il ne faut pas simplement « suspendre » leur utilisation, il faut l’interdire !

Cette semaine les manifestations de soutien se sont multipliées. La réaction qui éclate dépasse le caractère local et spécifique de la lutte contre le barrage de Sivens.

C'est pourquoi, à Saint-Etienne, nous appelons à un

rassemblement lundi 3 novembre à 18h devant la préfecture.

Lundi, plus que jamais, nous devons montrer notre solidarité, exiger que justice soit rendue et demander l'abandon du projet.

Amenez vos banderoles, vos slogans, vos cartons, vos marqueurs, vos instruments ou autres, et des bougies.

Faites passer l’info !

Le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes et contre les grands projets inutiles et imposés.

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