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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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31 mai 2018

La petite vidéo rouge du sur commandant Connanski

La petite vidéo rouge du sur commandant Connanski

de Loïc Connanski (1998)

La petite video rouge du sur commandant Connanski -1998 - 15' from Loïc Connanski on Vimeo.

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28 mai 2018

Freed from desire

Freed from desire

un documentaire sur la commune libre de Tolbiac, du Collectif Icor (2018)

24 mai 2018

Communiqué du groupe presse de la ZAD

Les mensonges de la gendarmerie sur les circonstances du tir de grenade qui a mutilé Maxime

 

Alors que l'opération de gendarmerie en cours sur la zad venait de commettre une faute aussi dramatique que prévisible, le premier réflexe du parquet comme du ministère de l'intérieur a été de dégainer au plus vite dans les médias le récit adéquat dans le but de couvrir les faits, se justifier de la mutilation de Maxime et tenter de neutraliser les réactions. M. Collomb ou le procureur général s'y sont employés immédiatement de la manière la plus affirmative possible, sans la moindre décence ni le moindre regret. C'est l'usage. Au-delà des considérations générales sur la brutalité de l'opération policière en cours, de la dangerosité avérée des grenades explosives et de leur usage immodéré sur la zad ces dernières semaines, nous avons souhaité pour notre part attendre d'avoir pu croiser différents témoignages avant d'être aussi affirmatifs sur les faits.

Il nous apparaît aujourd'hui que la version gouvernementale selon laquelle les gendarmes auraient lancé des grenades pour se dégager en urgence d'un groupe d'une cinquantaine de manifestants les attaquant avec des cocktails molotov est une fiction. Les communiquants de la gendarmerie pouvaient aisément le vérifier : chacune des interventions des gendarmes sur la zone a été filmée par leurs services. D'après les témoignages que nous avons recueillis, le drame est au contraire intervenu dans un moment décrit comme calme où quelques dizaines de personnes faisaient face de manière statique depuis environ 45 minutes aux gendarmes mobiles. Ceci alors que le déblaiement d'habitats de la Chateigne était en cours derrière la ligne policière. Les gendarmes étaient alors très nombreux face à un groupe réduit de manifestants. Un effectif de gendarmes mobiles, en embuscade, est alors sorti à l'improviste de la forêt. Ils ont chargé les manifestants pour le dégager du champs et susciter un mouvement de panique. Cette charge subite a effectivement causé une fuite immédiate des personnes présentes, en direction de l'unique et étroit passage de sortie au bout du champs. C'est à ce moment là qu'une série de grenades a été lancée sur quelques personnes à la queue du groupe tentant d'échapper à la charge. Après l'explosion, plusieurs personnes se sont retournées et ont vu la victime, debout, dos aux gendarmes, se tenant le poignet droit avec la main gauche. Celle-ci a ensuite été plaquée au sol et tirée plusieurs mètres plus loin. Les témoins disent avoir vu les gendarmes "nettoyer" autour de la victime, enlever les morceaux de chair et mettre de la terre sur les traces de sang.

Ce qui ressort de l'ensemble des témoignages est clair : contrairement à ce qu'ils affirment, les gendarmes ne sont pas intervenus avec des grenades explosives pour se dégager d'un groupe d'assaillants et se sortir d'une situation de danger grave, mais bien pour disperser des manifestants statiques et en sous-nombre d'un champs. Ceci n'a d'ailleurs malheureusement rien d'inhabituel dans cette opération policière. Au cours des dernières semaines, chacun aura pu témoigner que les grenades GLI-F4, entre autres armes mutilantes, ont été utilisées à de multiples reprises comme simple outil de dispersion et de terreur, et non pour faire face à des attaques réelles d'opposants. Soulignons en passant que du côté même des gendarmes, les seules blessures graves dans leurs rangs - à l'automne 2012 comme lors de cette nouvelle vague d'expulsion - ont été causées par un mauvais usage et l'explosion de leurs propres grenades.

Nous appelons à réagir partout pour dénoncer les mutilations causées par les armes de la police et la brutalité de l'opération toujours en cours sur la zad.

24 mai 2018

Pour Maxime

Pour Maxime, mutilé sur la ZAD le 22 mai 2018

Lettre de Robin, mutilé à Bure le 15 août 2017

Robin est un jeune père de famille blessé grièvement à Bure en Août dernier par une grenade explosive GLI-F4. Il nous a fait parvenir une lettre qu’il a transmis à Maxime, dont la main a été arrachée par une grenade explosive GLI-F4 hier sur la ZAD. "Il est tombé près de 4000 grenades explosives sur la ZAD depuis le début de son invasion par les gendarmes mobile". Elles avaient déjà fait plusieurs centaines de blessés depuis le début de l’opération.

Explosion grenade à la ZAD 2018


"Mettre des mots sur l’horreur. Ne pas céder à la résignation. Au terrorisme d’État. Malgré le stylo qui tremble, écrire. Témoigner. Ne pas se laisser écraser par le concert d’opérations sémantiques, de propagande préventive et de censure qui cherche à nous couper de notre empathie et de la révolte qu’elle devrait spontanément engendrer.

Maxime vient de perdre sa main. Sa main droite. Pour toujours. Il rejoint bien plus gravement encore, l’enfer que j’ai vécu durant 9 mois. Le 15 août 2017, à Bure, l’explosion d’une grenade GLI-F4 tirée par les gendarmes mobiles creusait mon pied gauche sur un diamètre de 13cm et jusqu’à 3cm de profondeur arrachant peau, veines, nerfs, muscles et pulvérisant les os. C’était pendant une manifestation contre le projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à 500m de profondeur. Il y a eu 30 blessés dont 4 graves.

Contrairement à ce que leur nom indique, les grenades GLI-F4 contiennent de la TNT et explosent ! Leurs déflagrations font 1m de diamètre et peuvent tuer si elles touchent une partie vitale. Les appellations de « lacrymogènes » ou d’« assourdissantes » que la préfecture et les ministres leur donnent dans les médias servent à masquer la vérité à leur sujet : CE SONT DES ARMES DE GUERRE !

L’État utilise des armes de guerre pour terrasser le peuple. Dans le cas présent, les conséquences sont bien pires qu’un tir à balle réelle.

Déjà, à l’époque, j’avais alerté sur les dangers des grenades explosives en organisant une manifestation pour exiger leur interdiction mais les grandes chaînes ont cantonné l’information à la région Lorraine. La majorité des français ignore encore la vérité sur ce sujet. Il est tombé près de 4000 grenades explosives sur la ZAD depuis le début de son invasion par les gendarmes mobiles. Provoquant des centaines et des centaines de blessés notamment à cause des éclats de métal qu’elles projettent. Où est la violence ?

Maxime est actuellement à l’hôpital.

Outre les intenses douleurs et le fort traumatisme qui le suivront nuit et jour, il devra désormais supporter ce handicap inimaginable : vivre avec une seule main. Cette main, que l’explosion lui a arraché sur le coup, l’État lui a volé pour prix de son combat, pour prix de notre combat. Dans les dernières décennies, la militarisation du maintien de l’ordre a fait couler trop de sang.

Combien d’éborgnés ? Combien de mutilés ? Combien de vies déchirées par l’utilisation criminelle des flashballs et des grenades explosives ? La violence de l’État pour mater toute résistance est extrême. Elle cherche à nous terroriser, à nous acculer à la résignation. Face à cela, la solidarité est notre arme et jamais la peur ne doit nous arrêter.

Proches, moins proches et tous ceux qui croiseront la route de Maxime, prenez soin de lui ! Tenez bon ! Il y a mille et une manières de lui apporter ce qui lui permettra de vivre. Écoutez-le, cherchez, trouvez !

La vie continue, le combat pour elle aussi. Maxime tiens bon !"

Source : Nantes Révoltée

20 mai 2018

Territoires en bataille n°1

errekaleor-page001-5a4edTerritoires en bataille n°1 : Errekaleor, le plus grand squat du Pays Basque, par le collectif mauvaise troupe.

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14 mai 2018

Vent d'ouest

Vent d'ouest

court-métrage de Jean-Luc Godard (2018 - peut-être une belle imitation du "maître", qu'importe, tant tout y est bon !)

5 mai 2018

Cet été ne prenez pas de vacances, prenez la rue !

Cet été prenez la rue copier

Cet été ne prenez pas de vacances, prenez la rue !

5 mai 2018

Le MILI n'est plus, vive le MILI !

Communiqué de presse

 

Nous connaissons les communiqués de la préfecture de police autant qu'elle nous connait, nous nous sommes finalement habitués à y apparaître, à y être cités de manière opportune. Les diffamations médiatiques et gouvernementales ne nous étonnent plus depuis longtemps, bien qu'elles ne puissent être laissées sans réponse. Mais que de la diffamation le ministre de l'intérieur en vienne aux menaces, cela exige une correction claire et immédiate. Voici donc, concernant la journée du 1er mai, plusieurs corrections :

1 - Le problème qui s'est posé en ce 1er mai aux politiques comme aux policiers, ce n'est pas le rassemblement de 1200 émeutiers, mais les 14 500 personnes qui les accompagnaient et sympathisent avec leurs pratiques. On ne spécule tant sur le "black bloc" que pour masquer l'existence, autrement plus embarrassante, du cortège de tête. Cet embarras, il est perceptible jusque dans le chiffrage de la péfecture, qui doit désormais admettre qu'il y a presque autant de manifestants "hors du cortège déclaré" que dedans. Déjà, en 1968, la menace politique réelle, ce n'était pas les milliers d'émeutiers, mais la compréhension qui les entourait, et qui d'ailleurs les entoure toujours.

2 - Que le ministre de l'intérieur en soit à traquer "celles et ceux qui appellent à l'insurrection" dit assez combien tout y appelle. Encore une fois, il s'agit de trouver des organisateurs, les organisateurs du désastre face aux organisateurs du désordre. Or, il semble ne toujours pas vouloir l'admettre, il n'y a pas d'organisteurs mais des manières de s'organiser, de mettre en jeu des sensibilités et des affinités. Déclarer que ce qui s'est passé ce 1er mai est le résultat d'un quelconque appel n'est qu'un énième procédé visant à altérer la réalité : s'il y a un groupe d'incendiaires à l'oeuvre en ce moment en France, c'est bien le gouvernement lui-même. En matière de radicalité politique, le projet macroniste n'a pas d'équivalent. En matière de violence déchaînée, rien n'égale la brutalité du traitement policier réservé en ce moment à tout ce qui se lève. On n'avait pas vu un gouvernement aussi déterminé dans son désir d'affrontement avec la population depuis bien longtemps. Allumer dix foyers de révolte simultanément et se scandaliser que cela crame, c'est toute la pause hypocrite du pouvoir en place. Nous ne ferons pas au ministre de l'intérieur l'injure de lui rappeler qu'une constitution française, celle de l'an 1, stipule : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". Vous avez bien lu, monsieur le ministre : pour chaque portion du peuple.

3 - Dans les années 1970 comme pendant le mouvement contre le CPE ou contre la loi Travail, le retour de l'éternelle rhétorique anti-casseurs ne témoigne que d'une chose : la fébrilité du gouvernement. Le niveau de rage diffuse contre la mise au pas macronienne n'a d'égal que le sentiment d'impuissance qu'elle cherche à produire. La logique d'écrasement déployée dans les universités, à la ZAD ou envers les syndicats appelle, en ce mois de mai, à se hausser au niveau de radicalité posé par le gouvernement. De fait, face à une offensive technocratique aussi massive, seule une insurrection peut nous sauver ; le festif ne suffira pas. L'enfer, ce n'est pas ce qu'ont vécu les forces de l'ordre le 1er Mai, c'est le monde que vous nous préparez. Nous ne comptons pas vivre dans un monde de crevards avec pour seul horizon la gestion sécuritaire du désastre écologique et économique.

4 - Vous pouvez bien parler de nous dissoudre, il est trop tard : nous nous sommes depuis longtemps déjà dissous dans l'ensemble des complicités que nous avons tissées au fil des ans. Même vos compteurs professionnels s'en sont avisés : nous n'avons jamais été aussi nombreux ni aussi divers. Nous sommes littéralement partout. Aucun "retour à la normale" ne nous enlèvera les rencontres qui se multiplient à la faveur de ce mouvement. Les bulles sociales explosent, et c'est tant mieux. Ce monde nous appartient, car c'est nous qui allons y vivre.

MILI - Mouvement Inter Luttes Indépendant

5 mai 2018

Lâche l'Appel, prends la pioche

Lâche l’Appel, prends la pioche
Publié le 5 mai 2018 | Maj le 4 mai
ZAD | rassemblement
Critique anti-autoritaire sur la ZAD de NDDL et appel à rassemblement les 12 et 13 mai.

Compagnon.ne.s, copa.in.e.s, compas, complices, camarades, c’est le moment de faire face aux forces armées de l’état capitaliste, aux tenant.e.s de la régularisation et aux gouvernances auto-proclamées de l’intérieur. Partout nous subissons leur domination et leur dédain. Partout nous luttons pour qu’ielles ne dirigent pas nos vies.

Le 14 mai 2018 a été fixé par l’état comme date limite pour les occupant.e.s « illégaux.ales » ne souhaitant pas se régulariser pour quitter les lieux… Cela pose la question de ce qu’est une occupant.e « illégal.le » ? Et quels sont ces « lieux » ? Et vers où ces personnes sont censées aller ? La « zone » deviendrait elle un territoire d’accès contrôlé ? Qui y aura accès ? Qui donnera les autorisations ? Sur quelles bases ? Dans quelles limites géographiques ? Que cela implique t’il comme mesures de contrôle social ? Qu’adviendra t’il des personnes jugées « illégales » ?

Une partie du mouvement contre l’aéroport et pour son monde a imposé sa vision au reste des occupant.e.s : si on est gentil.le, si on signe, si on barricade pas les boulevards de flics, si on acquiesce aux ordres de la police zadionale et de ses zadiocrates, l’état nous laissera tranquille…

Après avoir vendu à prix libre la route des chicanes (RD281) et imposer par la force la destruction de Lama Fâché, le dépôt de fiches (non communiquées auparavant à l’ensemble du mouvement ni à l’ensemble des occupant.e.s) a été fait malgré les désaccords profonds sur cette stratégie grâce à une campagne de lobbying dans l’urgence (avec en arrière plan les risques réels de sanctions physiques en mode « coffre et coups de pression »).

Depuis des années déjà, les coups de forces et les prises de pouvoir gangrènent la vie sur la Zad. Longtemps, les anti-autoritaires ont rongé leur frein pour ne pas compromettre la lutte contre l’aéroport. Aujourd’hui, le temps n’est plus à la compromission avec les franges « capitalist-friendly » ou hiérarchiques. L’aéroport est mort, vive les luttes !

Depuis la Zad, nous nous organisons pour lutter contre toutes les dominations et contre toutes les hiérarchies. Parce que nous ne tolérons pas que la Zad soit appropriée par des groupes qui imposent leurs vues à tou.te.s, s’approprient les moyens de production et cadenassent les organes de décisions politiques. Parce que la Zad est à tou.te.s, qu’elle se maintien grâce aux solidarité de tou.te.s, nous refusons sa gentrification.

Nous invitons tou.te.s les anti-autoritaires, les rebelles, les insurgé.e.s, les autonomes, les non-enfiché.e.s, les minorisé.e.s, les marginal.e.s, les cas sociaux, les loosers, les galèrien.ne.s, les schlags à se retrouver sur la Zad de Notre Dame des Landes les 12 et 13 mai 2018 (si tu veux venir avant, welcome) pour organiser de façon horizontale les ripostes les plus imprévisibles aux attaques autoritaires, étatiques et capitalistes.

La peur n’évite pas le danger.
Nous sommes résolu.e.s à ne pas céder sous les menaces d’où qu’elles viennent. Évidemment tout est autogéré et nos résistances seront ce que nous en feront.
Venez avec vos idées, vos analyses, vos points de vue, vos divergences, vos ateliers, votre matos, vos cagoules…

Soyons incontrôlables.

PS : Les comportements sexistes, validistes, homophobes, et généralement tous les comportements « relous » et oppressifs n’ont rien à faire de ce coté de la barricade ; ils sont les instruments de nos oppressions !

3 mai 2018

Réagir en cas d'expulsion

Réagir en cas d'expulsion

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