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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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21 avril 2020

Théorie de la religion

Georges Bataille, Théoie de la religion

Théorie de la religion, de Georges Bataille.

4e de couverture : Bataille hardi, Bataille novateur, Bataille éloquent. Où classer Georges Bataille ? Sartre et Malraux furent fascinés par les excès de ce "mystique sans dieu". Rédigée en 1948, cette Théorie de la religion nous plonge, entre Eros et Thanatos, dans l'univers paradoxal d'un philosophe-artiste pour qui un concept vaut un cri.

Extrait n°1 : En ce lieu de rassemblement, où la violence sévit, à la limite de ce qui échappe à la cohésion, celui qui réfléchit dans la cohésion aperçoit qu'il n'est plus de place pour lui.

Extrait n°2 : Il ne peut y avoir de pensée de l'individu et l'exercice de la pensée ne peut voir d'autre issue que la négation des perspectives individuelles.

Extrait n°3 : Je le sais : l'esprit ne saurait se passer d'une fulguration des mots qui lui fait une auréole fascinante : c'est sa richesse, sa gloire, et c'est un signe de souveraineté. Mais cette poésire n'est qu'une voie par laquelle un homme va d'un monde dont le sens est plein à la dislocation finale des sens, de tout sens, qui s'avère vite inévitable.

Extrait n°4 : Les dieux sont simplement des esprits mythiques, sans substrat de réalité. Est dieu, est purement divin (sacré), l'esprit qui n'est pas subordonné à la réalité d'un corps mortel. En tant qu'il est lui-même esprit, l'homme est divin (sacré), mais il ne l'est pas souverainement, puisqu'il est réel.

Extrait n°5 : Dans les limites de la continuité, tout est spirituel, il n'y a pas d'opposition de l'esprit et du corps.

Extrait n°6 : Le principe du sacrifice est la destruction, mais bien qu'il aille parfois jusqu'à détruire entièrement (comme dans l'holocauste), la destruction que le sacrifice veut opérer n'est pas l'anéantissement. C'es la chose - seulement la chose - que le sacrifice veut détruire dans la victime. Le sacrifice détruit les liens de subordination réels d'un objet, il arrache la victime au monde de l'utilité et la rend à celui du caprice inintelligible.

Extrait n°7 : Ce qu'ouvre ainsila négation de la valeur divine des oeuvres est le règne des choses autonomes. C'est en un mot le monde de l'industrie.

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