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Amour, émeute et cuisine
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  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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4 février 2013

[Turin - Procès aux No TAV] Les inculpés abandonnent la salle d’audience. La police charge les manifestants…

Posted on 1 février 2013 by notavfrance

Ce matin, à Turin, dans la salle-bunker de la prison de Valette, a commencé la nouvelle audience du procès aux 52 No TAV accusés d’avoir participé aux journées de lutte du 27 juin et du 3 juillet 2011. Quelques minutes avant le commencement du procès les inculpés ont abandonné la salle après avoir lu un communiqué, malgré les protestations du juge.


Voici le communiqué indiquant les raisons de la résistance :

“La décision de faire déplacer le procès dans cette salle-bunker étant sur la droite ligne de la dernière vague de répression, soutenue et légitimée par une campagne médiatique qui vise à diaboliser le mouvement NO TAV, en essayant de l’affaiblir et de l’isoler des luttes qui traversent le pays.

En déménageant le siège du procès vous essayez de renfermer la lutte NO TAV dans le piège de la « dangerosité sociale » et de l’urgence.

Nous, au contraire, revendiquons les pratiques de notre lutte en réaffirmant les raisons qui nous poussent à résister et à nous opposer à ceux qui veulent imposer le TAV [TGV, N.D.T.] en militarisant le Val de Suse, avec une dévastation humaine, sociale et environnementale.

Nos raisons de lutter restent encore très vivantes, et votre choix de nous amener dans cette salle-bunker ne nous empêchera pas de les mener jusqu’au bout.

C’est pourquoi, aujourd’hui, nous avons tou(te)s choisi d’abandonner cette salle, en vous laissant seuls dans votre bunker.

Bas les pattes du Val de Suse ! Ora e sempre resistenza!”

Alors que les inculpés et le public dans la salle étaient en train de sortir du tribunal la police a fermé les portes, en empêchant ainsi à des dizaines de No TAV d’atteindre la sortie (la raison semble être que le juge a demandé à la police d’identifier ceux qui ont lu le communiqué).

Face aux protestations, la police n’a pas hésité à charger le rassemblement à l’extérieur du tribunal. Ci-dessous la vidéo:

Nous avions déjà souligné que la décision de déplacer ce procès dans une salle-bunker (réouverte après vingt ans de fermeture) a comme unique intention celle d’intimider et de criminaliser le mouvement No TAV aux yeux de l’opinion publique. Alors que la presse continue à produire quotidiennement des articles qui dénigrent ce mouvement et font l’éloge des avancements des travaux (ce qui n’est pas le cas), la réponse des inculpés et de tout le mouvement No Tav aujourd’hui est, une fois de plus, le rejet de toutes les accusations, en transformant une journée de triste répression en une journée de lutte. Nous rappelons également que, il y a deux jours, deux autres personnes ont été ajoutées à la liste des gens accusés d’avoir participé en août 2012 à l’occupation d’un bâtiment de la Geomont, une des entreprises responsable de la dévastation du Val de Suse!

Voir aussi : [Lyon-Turin] LTF compte commencer le percement du tunnel côté France

[Turin - Procès aux No TAV] Chronique de l’audience du 21 janvier

Dernière nouvelle : le Lyon-Turin passera finalement par Grenoble

Lyon-Turin : comment Hollande s’apprête à dépenser 11 milliards pour que les businessmen prennent le train

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17 novembre 2012

BANC EXPROPRIAT

 Banque expropriée Barcelone

Réappropriation d'une succursale bancaire à Barcelone, transformée par des habitants/occupants en atelier, bibliothèque, dépôt de vêtements et lieu de débats.

22 juin 2012

Manifestation de soutien aux anarchistes et aux autres prisonniers politiques en Turquie !

MARDI 26 JUIN 2012 A 18H30

AU TROCADERO, A PARIS

Halte à la répression en Turquie ! Turkiye'de ki Baskiya SON !

Libération des prisonnier-e-s anarchistes en grève de la faim depuis le 11/06/2012 et de tou-te-s les prisonnier-e-s politiques !

Quelques jours après la manifestation du 1er mai à laquelle les anarchistes ont pris part, la police a perquisitionné et cassé plusieurs lieux alternatifs et arrêté 60 militant-e-s anarchistes. 51 ont été libéré-e-s quatre jours après mais 15 doivent encore passer en procès pour association terroriste. Ils et elles sont accusé-e-s d'appartenance à une organisation terroriste pour avoir été en possession d'un ouvrage de Kropotkine, retrouvé chez ces dernier-e-s. 9 d'entre elles et eux sont encore en prison à l'heure actuelle et six autres, dans d'autres villes (Izmir, Ankara etc.), ont depuis été arrêté-e-s, ce qui porte à 15 le nombre d'anarchistes emprisonné-e-s depuis le début du mois de mai. Depuis le 11/06/2012, 14 d'entre elles et eux ont entamé une grève de la faim, malgré des conditions d'encadrement sanitaire déplorables...

Cette opération s'inscrit dans un cadre plus large de durcissement de la répression, ces dernières années, contre les opposant-e-s au parti au pouvoir, l'AKP. Ce gouvernement, à la fois conservateur islamiste et néolibéral sur le plan économique, détruit l'environnement et les droits des travailleuses et des travailleurs, des femmes, des kurdes et des minorités ethniques et religieuses (halevis notamment) ou des minorités sexuelles (LGBTT). La situation des femmes, en particulier, devient de plus en plus problématique avec les menaces d'interdiction de l'avortement et l'augmentation des violences masculines (violence physique et harcèlement sexuel).

L'État turc mène une politique de terrorisme d'État, comme en témoigne le massacre perpétré à Roboski le 28 décembre 2011, au cours duquel 34 personnes dont 19 enfants ont été tuées lors d'un bombardement. Les militant-e-s sont emprisonné-e-s, torturé-e-s, agressé-e-s physiquement par des nervis fascistes manipulés par l'État turc ou par les forces de répression. Désormais, les lois antiterroristes de 1991 peuvent servir à enfermer toutes les opposant-e-s, sans procès, pendant plusieurs années. Plusieurs milliers de prisonnier-e-s politiques croupissent dans les prisons turques, dans l'isolement, pour leurs opinions politiques. C'est ce qui se passe pour les 15 anarchistes actuellement en prison depuis plus d'un mois. Les conditions de détention déplorables génèrent des conflits, les prisons sont surpeuplées (manque de lits notamment) et les militant-e-s vegan ou végétarien-ne-s ne peuvent respecter leur régime alimentaire. Afin de casser les solidarités à l'intérieur de la prison, l'Etat sépare les militants et militantes emprisonnées.

A l'extérieur, la solidarité s'organise à Istanbul. Solidarité politique avec des manifestations devant les prisons et une campagne de sensibilisation vers la population. Solidarité financière aussi pour soutenir le mouvement et aider les compagnes et compagnons en détention. Des actions de solidarité ont également eu lieu partout dans le monde, notamment en Allemagne, en Suisse et à Lyon.

Pour la libération immédiate et pour l'arrêt des poursuites contre les anarchistes et contre tou-te-s les prisonnier-e-s politiques en turquie ! manifestons le mardi 26 juin a 18h30 au Trocadero a Paris !

EYLEM 26 Haziran Sali, Saat: 18.30, Trocadero, Paris

à l'appel de la Coordination des Groupes Anarchistes, de l'Offensive Libertaire et Sociale, d'Alternative Libertaire Banlieue Nord-Ouest et Paris-Nord-Est, de la Fédération Anarchiste

16 juin 2012

Solidarité avec le peuple espagnol en lutte !

Solidarité avec l'espagne2net

Cliquez sur l'image pour avoir le PDF de l'affiche

14 juin 2012

Solidarité avec les espagnols en lutte !

12 juin 2012 : la lutte prend d'autres formes.

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19 avril 2011

Communiqué stéphanois

Stéphanois, Stéphanoises,

Nous occupons depuis quelques jours un immeuble au 71 de la rue Neyron à Saint-Étienne, quartier Fourneyron-Chateaucreux.

Nous sommes un collectif de personnes qui s'est formé, en ces temps d'expulsion massive et de fin de trêve hivernale, dans le but d'ouvrir des logements décents et sûrs, et de répondre ainsi à des besoins que l’État devrait légalement prendre en charge.

Les choses se mettent progressivement en place, et nous avons besoin du maximum de gens possibles, afin d'amener matériel, aider à l'organisation, bricoler, cuisiner, etc... et afin surtout d'occuper les lieux.

Cette présence massive sera nécessaire pendant une durée d'au moins deux à trois semaines.

Venez donc nombreux et nombreuses, et n'hésitez pas à faire suivre ce message à vos contacts.

 

Un logement décent pour des gens délaissés par un État hors-la-loi.

 

Réunion Mardi 19 avril à 18h30

dans l'immeuble occupé afin de décider de la suite des événements.

6 novembre 2009

Italie, contre la réforme Gelmini de l'université, étudiants et précaires relancent la vague de contestation

Comme en Autriche [1] ou en Hongrie [2], un grand mouvement de protestation gagne le monde de l’éducation en Italie.

    La ministre Gelmini du gouvernement Berlusconi, après avoir dû rebrousser chemin l’an dernier face à l’Onda - la vague, comme s’était auto-défini le mouvement étudiant contre le projet de réforme de l’université - remet le couvert. Mais la réponse étudiante ne s’est pas fait attendre. Hier, mercredi 3 novembre, à Rome, des étudiants et des précaires ont réussi à occuper momentanément le ministère de l’Instruction Publique d’où ils ont pu tenir une conférence de presse pour dénoncer ce nouveau projet de réforme. A Venise, au même moment, des étudiants et des précaires interrompaient la cérémonie de la prise de fonction du nouveau recteur de l’université de Ca’ Foscari. Aujourd’hui, une critical mass contre la réforme Gelmini est organisée à Padoue alors que jeudi 5 novembre la vague palermitaine saura accueillir la ministre en visite dans la capitale sicilienne.

    La réforme berlusconienne, si elle passait, signerait la mort définitive de l’université publique. En voici les principaux points :

    Restructuration de la gouvernance : un conseil d’administration à la place du Sénat Académique, pour gérer chaque université où 40% des membres seraient issus d’entreprises, de banques et d’élus politiques. Un Directeur Général remplacerait l’actuel directeur administratif pour devenir un véritable manager de l’entreprise université.

    Compétition entre les universités : une agence nationale évaluerait les différentes facultés, instituts et laboratoires de recherche et assignerait les fonds publics en fonction de leur classement.

    Méritocratie : institution d’un « Fonds pour le mérite », géré par le ministère de l’économie et des finances, à destination des étudiants passant un test payant élaboré par une société de gestion des fons publics de « garantie et solidarité ».

    Endettement individuel : seule réponse à la précarité des étudiants, la création d’un « prêt d’honneur ».

    Recrutement des chercheurs : la figure du « chercheur à vie » remplacée par celle du « chercheur à contrat ».

    Force est de constater que cette réforme puise sa source dans le néo-libéral processus de Bologne comme le démontrent nombre de similitudes entre les projets de réforme universitaire mis en oeuvre aujourd’hui dans la (quasi) totalité des pays européens.

    Mi-mars 2010, le sommet des chefs d’Etat discutera d’un "Lisbonne 2" et de l’avenir des secteurs enseignement supérieur et recherche en Europe mais d’ici là un grand mouvement européen pour une université réellement publique pourrait remettre en cause la mise en place de ce grand marché de la connaissance.

Ludo, HNS-info

Sources (en italien) : Global Project / Uniriot / padova in movimento

Notes
[1] La vague de protestation dans les universités autrichiennes de plus en plus importante - Journée d’actions le 5 novembre

[2] Hongrie : mouvement dans l’éducation - Manif le 7 novembre à Budapest

6 novembre 2009

Hongrie : mouvement dans l'éducation - manif le 7 novembre à Budapest

    Chers amis,

    Je voudrais vous faire partager, que les écoles sont aussis mobilisées en Hongrie. Notre syndicat et 18 autres organisations manifesteront le 7 novembre 2009 à Budapest contre la scandaleuse politique de formation et le financement de l’école et des jardins d’enfants.

    Le budget du système scolaire sera réduit de 65 milliards de Forint (236 millions d’euros). Les classes sont surchargées, des milliers de nos collègues sont au chômage, nos salaires sont ridicules et nos conditions de travail sont tragiques.
Cela ne peut pas continuer ! C’est pourquoi nous descendons dans la rue avec les parents d’élèves.

Erzsebet Nagy – Syndicat démocratique des enseignants.

Traduit de l’allemand par Gachet, HNS-info

Source : unsereuni

6 novembre 2009

La vague de protestation dans les universités autrcihiennes de plus en plus importante : journée d'action le 5 novembre

Communiqué de presse du 2 novembre.

    Occupations dans toutes les villes universitaires depuis deux semaines - les professeurs se solidarisent - les 34 millions du ministre sont insuffisants

    Depuis deux semaines des milliers étudiants se défendent dans les universités autrichiennes contre la misère actuelle de la formation. Pour protester contre le sous-financement chronique, les restrictions d’accès aux écoles supérieures et la position dominante des intérêts économiques dans le système de formation, le mouvement occupe de nombreuses universités du pays.

Université du bas au lieu du haut

    Le mouvement apparu lors des protestations ouvre des espaces sociaux libérés, expérimente des formes de participations de démocratie directe et anime les universités avec des cours alternatifs, des ateliers et des groupes de travail. Les étudiants s’engagent selon des formes encore jamais vues et reçoivent une grande attention publique.

Les enseignants soutiennent les revendications

    Des représentants politiques, de la culture et de la société estiment que ce mouvement de protestation est un indicateur de problèmes structurels, qui dépassent le système de formation. Depuis, plus de 350 enseignants et chercheurs se sont déclarés solidaires des occupants et participent activement au mouvement. Avant tout, la précarité accrue des conditions de travail dans le domaine de la formation porte préjudice à la qualité de l’enseignement et de la recherche. Dans le sens d’une université libre et critique, le mouvement exige entre autres choses la démocratisation globale de l’université, une augmentation massive des dépenses dans les formations, la liberté d’accès aux écoles supérieures et la réalisation en retard depuis longtemps de la supression des barrières aux études.

La proposition du ministre ne va pas assez loin

    Après un élargissement de la protestation et d’innombrables manifestations de solidarité venant d’Autriche et de l’étranger, il y a maintenant la première réaction concrète du gouvernement autrichien : le ministre de la science Johannes Hahn promet 34 millions d’euros venant d’une réserve. Les manifestants et aussi plusieurs recteurs pensent que cette annonce n’est pas à la mesure des problèmes. De plus le mouvement critique que le ministre ne se soit pas adressé directement à lui et n’ait pas transigé sur les exigences.

Journée d’actions le 5 novembre

    Pour jeudi 5 novembre, le mouvement de protestation prévoit une vaste journée d’actions, pour plonger encore plus dans le débat sur la misère dans la formation, les politiques et les médias.

Traduit de l’allemand par Gachet, HNS-info

Source : unsereuni

6 novembre 2009

La révolte étudiante en autriche

    La révolte étudiante en Autriche qui a commencé la semaine dernière avec l’occupation de l’Ecole d’art de Vienne et qui s’est diffusée dans tout le pays est entrée le 29 octobre dans son dixième jour.

    Aujourd’hui [1] quatre mille personnes sont descendues dans la rue à Graz, au sud-est de l’Autriche, pour protester contre la dégradation continue de leurs conditions de vie et d’études. Tôt dans l’après-midi, le hall de la faculté des sciences sociales de l’université d’Innsbrück, Etat du Tyrol, a été occupé par des étudiants. Cela signifie que, en ce moment, les salles de lecture et les espaces des principales universités autrichiennes sont occupés par les activistes étudiants. Seule la petite université de Leoben, en Styrie, qui est spécialisée dans les mines, n’est pas atteinte actuellement par la vague de protestation. Le point central de l’agitation des étudiants sont les dégradations liées au processus de Bologne, un programme de la commission européenne dont le but est de libéraliser le système d’enseignement supérieur dans toute l’Europe.

    Dans un mouvement complètement absurde, le gouvernement autrichien a essayé de calmer les protestations mardi en nommant le ministre de la science Johannes Hahn candidat autrichien pour la nouvelle commission européenne, probablement pour un portefeuille lié à la science.

    Mais mercredi 28 octobre, plus de dix mille étudiants manifestaient à Vienne et d’autres villes d’Autriche pour de meilleures conditions dans leurs universités.

    Les militants de l’université de Vienne ont écrit une lettre ouverte au gouvernement, appelant au libre accès à l’enseignement supérieur et à l’augmentation de son financement. Leurs protestations sont une réaction aux plans du ministre des sciences qui veut réintroduire des frais de scolarité et restreindre l’accès aux universités.

    A côté des cinquante mille manifestants [2] qui ont défilé dans la capitale autrichienne, environ cinq cents étudiants ont marché à travers Salzburg. Les universités de Klagenfurt et Linz sont aussi devenues des lieux de protestation.

    Les étudiants occupant la plus grande salle de lecture de l’université de Vienne depuis huit jours ont dit mercredi qu’ils attendaient une rencontre avec le ministre de la science Johannes Hahn.

    "Notre calendrier est flexible, puisque nous ne nous en irons pas", dit la lettre.

    En ce moment, Hahn continue à refuser une rencontre avec les occupants de l’université de Vienne. Aujourd’hui le ministre était seulement prêt à rencontrer Sigrid Maurer, présidente de l’Union des étudiants [3], proche de l’Etat, pour une discussion finalement restée sans résultat.

Traduit de l’anglais par Gachet, HNS-info

Source : Indymédia

Notes
[1] 29 octobre, ndt

[2] selon les organisateurs, dix mille selon la police

[3] Österreichischer Hochschulverband

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