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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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30 octobre 2017

Les gestes à adopter en manif

Les gestes à adopter en manif

Les gestes à adopter en manif : une brochure dans laquelle on trouvera les rubriques suivantes :

1 - Quelle tenue porter ?

2 - Quel équipement de base emmener ?

3 - Quels gestes éviter ?

4 - Quelles implications légales ?

5 - Comment composer une trousse de secours ?

6 - Quels sont les risques principaux en manifestation et comment s'en protéger ?

7 - Informations utiles

8 - Qui sommes-nous ?

Brochure réalisée par Médic' Action, collectif dédié à la traduction et à la mise en forme de ressources permettant la pratique des premiers secours et de l'autodéfense en contexte hostile (manifestations, ZAD, émeutes, situation irrégulière, etc).

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30 octobre 2017

La nature qui se défend

La nature qui se défend

un documentaire tourné entre le saccage de la dernière zone humide du bassin du Tescou et la mort de Rémi Fraisse tué par une grenade tirée par un gendarme

25 octobre 2017

Sur la route d'Exarcheia (Bande Annonce)

Sur la route d'Exarcheia

bande annonce du film de Eloise Lebourg (2017)

avec le soutien de Maxime Gatineau et Mathias Simonet

24 octobre 2017

Retour du "retour de l'ultragauche"

RETOUR DU « RETOUR DE L’ULTRAGAUCHE »

Julien Coupat répond aux inquiétudes du Parisien

paru dans lundimatin#119, le 23 octobre 2017

Mercredi 18 octobre, Le Parisien titrait en Une « Enquête sur les militants de la violence ». Si l’enquête (accessible à la fin de cet article), elle-même intitulée « Inquiétante ultragauche », égraine les habituels poncifs policiers, elle laisse aussi la part belle à quelques scoops et nouveautés. En effet, un sous-titre tire la sonnette d’alarme : « De plus en plus de femmes », une exergue particulièrement inspirée et anxiogène signée « Un policier » l’affirme : « On voit qu’ils sont prêts à aller de plus en plus loin. » Quant à Julien Coupat, une source policière le dénonce sans détour : il se serait rendu à une manifestation en taxi. Contacté par téléphone, ce dernier nous a pourtant juré n’avoir pas utilisé ce mode de transport depuis au moins 5 ans. Anticipant le prochain rapport de la DGSI qui l’accuse de prendre des Uber, il a jugé bon de répondre publiquement à tant de diffamation.

Cher Eric Pelletier,

Je découvre avec amusement votre dernière « enquête » dans Le Parisien. Vous n’apprenez donc rien de l’expérience. Il y a dix ans vous vous faisiez enfumer par les services de renseignement, qui prétendaient détenir des clichés de saboteurs en train de poser des crochets sur les caténaires de lignes TGV, et vous en êtes encore à relayer leur communication maladroite au sujet d’une supposée « ultra-gauche » et leurs risibles affabulations à mon endroit. S’ils ne parviennent pas toujours à me filer comme ils l’entendent, ce n’est pas que j’irais désormais aux manifestations en taxi, mais parce que leurs techniques de filature sont prévisibles, et grossières. Tout comme leur façon de construire le profil de la menace sociale est sans imagination. Malgré l’immensité des moyens qui leur sont alloués, c’est toujours le même scénario mal ficelé, avec ses personnages attendus et ses effets controuvés, que l’on ressort du même tiroir poussiéreux. Mais le plus désopilant est certainement qu’il y ait encore des plumitifs de votre espèce pour faire semblant d’y croire, et en faire l’article.

Il y a dix ans, la révolte contre le CPE politisait une entière génération de jeunes gens, qui n’ont pas tous fini au cabinet d’Anne Hidalgo, et Nicolas Sarkozy arrivait au pouvoir cerné de la haine irréductible de cette génération et bien au-delà. À présent, c’est le conflit parti de la loi Travail en 2016 qui a produit une nouvelle génération d’irréconciliables, et voue Emmanuel Macron à une identique détestation. Il y a dix ans, les services de renseignement n’avaient rien trouvé d’autre pour contrecarrer cette dissidence et pour protester de leur utilité, que de créer de toutes pièces la grande menace de « l’ultra-gauche ». Et l’on avait vu fleurir ce genre spécial d’articles de presse dont la vocation est de préparer les esprits à de judicieuses vagues d’arrestations. Le Figaro avait inauguré la salve d’un « L’extrême gauche radicale tentée par la violence » ; Le Monde avait suivi d’un « Les RG s’inquiètent d’une résurgence de la mouvance autonome » ; Hervé Gattegno, dans Le Point, avait commis un mémorable « Les nouveaux combattants de l’ultra-gauche ». Et vous en êtes encore, en 2017, à titrer au Parisien « Enquête sur les militants de LA VIOLENCE » et, pour vous, à signer un « Inquiétante ultra-gauche » où l’on apprend, entre autres motifs d’effroi, qu’il s’y trouverait « de plus en plus de femmes ». Comme on citait L’insurrection qui vient en 2007 en guise de pièce à conviction, vous citez à présent Maintenant, le dernier volume du Comité Invisible. Vous égrenez les foyers de « l’ultra-gauche » en France, et ce sont curieusement les mêmes villes qu’il y a dix ans et les mêmes platitudes censées terrifier que vous alignez avec ce même aplomb dans l’ignorance que procure une trop longue et trop intime fréquentation des sous-doués de Levallois-Perret. Des sabotages comme il s’en produit tous les jours sont arrachés à leur contexte et agrégés en une seule menaçante menée. Et puis l’inévitable policier qui se demande innocemment « Jusqu’où iront-ils ? » en préparant ses formulaires de perquisition et disserte sur Action Directe. À peine note-t-on une légère évolution dans le chiffrage fantaisiste de la « nébuleuse d’ultra-gauche » : on est passé en une décennie de « un à deux milliers » à « deux mille ». L’inquiétude est à son comble. Et puisque le nouveau régime ne craint pas de se dire « et de gauche et de droite » dans la meilleure veine personnaliste des années 1930, on communique opportunément sur une vague d’arrestations dans « l’ultra-droite » avant de procéder à des arrestations dans « l’ultra-gauche ». Dix ans ont passé, mais soyez certain que la nouvelle manœuvre de vos amis des services finira comme la première – en farce. Car l’ « ultra-gauche » n’existe pas plus qu’hier, en dehors des fichiers du renseignement.

S’il faut ressortir du placard à balais l’épouvantail fatigué de « l’ultra-gauche », c’est pourtant bien qu’il y a une menace, mais une menace tout autre. La menace réelle qui pèse sur le régime, c’est son impopularité manifeste, l’aveuglante clarté des fins qu’il poursuit, son absence de base sociale à l’exception des 15 % de managers et d’apprentis managers qui voudraient désespérément croire en Macron. Que, malgré des BMW de cadres brûlées, le mot d’ordre de « chasse aux DRH » dans le bois de Boulogne ait au fond fait sourire tout le monde en dit long sur l’inévitable dégringolade qui attend le règne d’Emmanuel Macron et de ses encombrants alliés. Même si son temps est sans doute passé, il est hautement significatif que le « cortège de tête » des manifestations soit devenu le dernier lieu où l’on cause et s’amuse à Paris. Que l’on croise désormais dans cet espace éphémère, créé il y a deux ans par quelques centaines de lycéens cagoulés, syndicalistes, étudiants, autonomes, salariés, artistes, précaires et jusqu’aux militants de la « France Insoumise », annonce sensiblement de quelle manière, pas nécessairement pacifique, sera enterré le régime macroniste dès que les failles de la retorse communication gouvernementale se seront élargies en lézardes. La politique est morte, et ce n’est pas le vieux despotisme économique qui peut lui succéder.

En dix ans, nos pires pronostics sur les ravages du capitalisme se sont vus, en tout domaine, confirmés. On en est à peupler les jardins publics de pokemons afin de faire oublier qu’il n’y a plus de libellules ni de papillons à chasser. On en rajoute dans l’injonction à travailler d’autant plus que le travail disparaît. Cette société fait face à une désaffection silencieuse, mais massive. Les figures du pouvoir ne peuvent plus cacher leur caractère psychotique. Si vous appreniez un peu de l’expérience, si vous étiez un peu adulte, vous vous aviseriez que les conflits existent, que ceux qui jugent qu’il y a quelque urgence à mettre un terme au désastre en cours et agissent en conséquence, ne sont peut-être pas des fanatiques de la « violence », mais des gens plus courageux que vous, et moins disposés au mensonge. En dix ans, vous avez changé de patron, mais non point de méthode. Vos « enquêtes » portent si loin le respect de votre unique « source » qu’elles pourraient aussi bien être écrites par elle, au siège de la DGSI. Autrefois, je vous aurais peut-être envoyé un droit de réponse que vous n’auriez pas publié. Mais il y a désormais d’autres canaux de diffusion autrement plus efficaces que les journaux. Plus personne ne vous croit, et bientôt plus personne ne vous lira. L’ « opinion » que vous croyez faire, n’existe tout simplement plus. Il n’y a plus que la bulle médiatique dans laquelle vous surnagez, et la longue chaîne de dépendances et de surveillance par quoi cette société croit tenir ses sujets.

Il y a cent cinquante ans un analyste raffiné du règne de Napoléon III lui prêtait ces propos : « User de la presse, en user sous toutes ses formes, telle est, aujourd’hui, la loi des pouvoirs qui veulent vivre. C’est fort singulier, mais cela est. (…) Dans les pays parlementaires, c’est presque toujours par la presse que périssent les gouvernements, eh bien, j’entrevois la possibilité de neutraliser la presse par la presse elle-même. Puisque c’est une si grande force que le journalisme, savez-vous ce que ferait mon gouvernement ? Il se ferait journaliste, ce serait le journalisme incarné. » (Maurice Joly, Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu) C’était il y a cent cinquante ans. The times, they are a changing, Pelletier.

Le Parisien - le retour du "retour de l'ultragauche" by lundimatin on Scribd

23 octobre 2017

Soutien à Yannis Youlountas et Jean-Jacques Rue

Message de Yannis Youlountas

Vous le savez : les fascistes de Defend Europe ont décidé de se venger, deux mois après l'échec total de leur grand périple chevaleresque sous les auspices de Charles Martel qui a finalement tourné au feuilleton comique de l'été.

POUR CELLES ET CEUX QUI SOUHAITENT NOUS SOUTENIR CONTRE DEFEND EUROPE

En effet, les chefs identitaires ont décidé de faire deux exemples :

1- en m'attaquant en Justice, en tant que membre du réseau antifasciste Defend Mediterranea qui s'est activé contre eux ;
2- en attaquant également mon ami Jean-Jacques Rue qui a partagé et commenté avec sa verve habituelle l'une de mes publications.

Notre procès aura lieu le 18 décembre à Nice. Trois des principaux responsables de Defend Europe nous poursuivent : Robert Timm, Clément Galant et Lorenzo Fiato, co-fondateurs de la première croisière en Méditerranée pour identitaires allemands, français et italiens, mais bof, sans escale nulle part, les toilettes bouchées, le réservoir de carburant plein de flotte et une vitesse moyenne inférieure à celle d'une trottinette ;-)
Ces animateurs de colo façon croisade en canoé nous demandent des sommes astronomiques : plus de 30 000 euros de dommages et intérêts (auxquels il faut ajouter les amendes, le remboursement de leurs frais de Justice, et puis le règlement des nôtres, bien sûr).

Leur but semble triple :

1- s'offrir une revanche judiciaire dans une ville qui leur semble favorable, où Estrosi passe pour un gauchiste et Vauzelle pour un anarcho-autonome.
2- se faire encore plus de fric, en plus des tee-shirts bleu chiotte et du fachothon de départ. 3- cogner deux ennemis fauchés tout en fichant la trouille aux autres (je sens que plus personne va oser partager mes publis).

Peut-être espèrent-ils ainsi me prendre le fourgon et la caméra, car ils savent que j'aide aussi des migrants sur d'autres terrains (convois solidaires, films...).

Du coup, pour nous aider à nous défendre, un comité de soutien vient d'être créé, ce soir, avec pour première décision de lancer un pot commun :
https://www.lepotcommun.fr/pot/hvfshv5n

Merci à Annick et Eric Sirvin, mes vieux compagnons de lutte qui vont s'en occuper, avec Sandrine, Maud et quelques autres.

Heps, les fachillons ! Nous aussi on a du monde qui nous soutient et c'est pas demain la veille qu'on va se laisser intimider par vos heaumes et vos étendards. Car sous vos armures en carton, il n'y a que des trouillards compulsifs qui ont simplement peur de la différence et qui en ont fait leur fond de commerce.


Rendez-vous le 18 décembre !

Le pot commun.fr : SOLIDARITÉ AVEC YANNIS YOULOUNTAS ET JEAN-JACQUES RUE SOLIDARITÉ AVEC YANNIS YOULOUNTAS ET JEAN-JACQUES RUE POURSUIVIS EN JUSTICE PAR DEFEND EUROPE Durant l’été 2017, une expédition raciste a…
lepotcommun.fr

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21 octobre 2017

Un dernier pour la route

Cocktail

Un dernier pour la route

17 octobre 2017

Continuons le début

Continuons le début

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