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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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resistance
5 juin 2013

L’écœurement n°2, la revue du désœuvrement actif

Couv revue l'écoeurementn°2 copiernet

Le hasard lui-même étant un écoeurement, c'est bien la providence en quelque sorte qui nous offrit voici plusieurs mois de blackbouler hors des élections françaises à venir le priapique ectoplasme du FMI, l'aspergeur-saucier des Sofitel, le viril émancipateur des bourses à foutre et des banques du sperme ; et si nous ne pouvons pas nous réjouir des faits qui occasionnèrent cette relégation d'un DSK plus ou moins national, du moins pourronsnous rire bientôt d'avoir su ériger un ou plusieurs totems en l'honneur de notre rédemptrice : Nafissatou Diallo.

 

Sommaire :

Page 3 à 5 : Edito (Léolo)

Page 7 à 11 : D'une ou deux propositions concernant le comportement à avoir face aux médias... (Le Dialecticien masqué)

Page 12 à 14 : Pour une métaphysique écœurante de l'écœurement - suite N°01 (Emile Henry)

Page 15 à 18 : De l'autre côté du miroir (Murgeman)

Page 21 à 29 : Au plus fort de la nuit (Léolo)

Page 31 : Comme des chiens (La Gaillarde)

Page 32 à 34 : L'ingratitude du malheur (Isabeau de Loère)

Page 36 à 39 : Recette - Blanquette de veau (Samy le Taillevent, dit aussi Le Viandier)

Page 41 : Nous ne sommes ni... (Amaury de Monfort)

Avec des "illustrations" de FrançoiseBDcoupElle, Florence M, Léolo, Amaury de Montfort.

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5 juin 2013

L’écœurement n°1, la revue du désœuvrement actif

Couv revue l'écoeurement copiernet

L'objet et les perspectives de "l'écœurement" sont, comme le laisse à l'évidence deviner sa lecture, de prendre part à la guerre civile en cours, politiquement, métaphysiquement, mais aussi pratiquement et si possible avec humour. Il ne s'agit pas d'y trouver seulement des articles de fond, même si cela veut constituer la majeure partie de la revue, car il est apparu important à ses auteurs de proposer en sus un certain nombre de conseils pratiques, afin d'agrandir l'autonomie de chacun d'entre nous. Ainsi trouvera-t-on une recette sur les deux dernières pages de ce numéro. On peut contacter la rédaction de "l'écoeurement" à cette adresse : revuecoeurement@gmail.com

N'hésitez pas à y faire parvenir infos, articles, graphiques et conseils pratiques, à condition bien entendu que ce soit en relation avec le contenu.

Quelques écoeurés

Sommaire :

Page 3 à 5 : Edito (Léolo)

Page 7 à 9 : Quelques écœurèmes sur la guerre civile en cours (La belle Brasseuse)

Page 10 : Nouvel acte (Aurélien)

Page 11 à 14 : D'un point l'autre (Murgeman)

Page 15 à 20 : Une guerre locale (L'Internationale Situationniste)

Page 21 : Nouvel acte & Nouvel acte (Aurélien)

Page 23 à 24 : Pour une métaphysique écœurante de l'écœurement (Emile Henry)

Page 25 : La retraite on s'en fout, on veut plus bosser du tout ! (Cellule H1N1)

Page 27 : Morts pour la France (Aurélien)

Page 28 à 29 : Recette : Tartelettes de maquereaux en confiture de tomates (Maman)

Avec des "illustrations" de Léolo & Philibert de Pisan.

26 novembre 2012

ZAD, Zone à Défendre : Notre-Dame-Des-Landes

banniere ZADnet

14 juin 2012

Solidarité avec les espagnols en lutte !

12 juin 2012 : la lutte prend d'autres formes.

1 juin 2012

Le partisan

The Partisan - Léonard Cohen, interprété par Sixteen Horsepower & Noir Désir : When they poured across the border / I was cautioned to surrender / this I could not do / I took my gun and vanished. / I have changed my name so often / I've lost my wife and children / but I have many friends / and some of them are with me.

An old woman gave us shelter / kept us hidden in the garret / then the soldiers came / she died without a whisper.

There were three of us this morning / I'm the only one this evening / but I must go on / the frontiers are my prison.

Oh, the wind, the wind is blowing / through the graves the wind is blowing / freedom soon will come / then we'll come from the shadows.

Les Allemands étaient chez moi, (The Germans were at my home) / ils me dirent, "Signe toi," (They said, "Sign yourself,") / mais je n'ai pas peur; (But I am not afraid) / j'ai repris mon arme. (I have retaken my weapon.)

J'ai changé cent fois de nom, (I have changed names a hundred times) / j'ai perdu femme et enfants (I have lost wife and children) / mais j'ai tant d'amis; (But I have so many friends) / j'ai la France entière. (I have all of France)

Un vieil homme dans un grenier (An old man, in an attic) / pour la nuit nous a cache', (Hid us for the night) / les Allemands l'ont pris; (The Germans captured him) / il est mort sans surprise. (He died without surprise.)

Oh, the wind, the wind is blowing / through the graves the wind is blowing / freedom soon will come / then we'll come from the shadows.

 

Traduction


Quand ils traversèrent la rivière / Ils me dirent de me rendre / Ca, je ne pouvais pas le faire / J'ai pris mon arme et j'ai disparu. / J'ai changé de nom si souvent / J'ai perdu ma femme et mes enfants / Mais j'ai beaucoup d'amis / Et certains sont avec moi.

Une vieille femme nous a trouvé un abri / Nous a tenu caché dans le grenier / Et les soldats sont arrivés / Elle est morte sans un soupir.

Nous étions trois ce matin / Je suis seul ce soir / Mais je dois poursuivre / Les frontières sont ma prison.

Oh, le vent, le vent souffle / Entre les tombes le vent souffle / La liberté naîtra bientôt / Et nous sortirons de l'ombre.

Les allemands étaient chez moi / Ils me dirent "Signe-toi" / Mais je n'ai pas peur. / J'ai repris mon arme / J'ai changé cent fois de nom / J'ai perdu femme et enfants / Mais j'ai tant d'amis. / J'ai la France entière.

Un vieil homme dans un grenier / Pour la nuit nous a caché / Les allemands l'ont pris / Il est mort sans surprise.

Oh, le vent, le vent souffle / Entre les tombes le vent souffle / La liberté naîtra bientôt / Et nous sortirons de l'ombre.

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1 juin 2009

Le déserteur

(Boris Vian/1954)

Monsieur le Président Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps Je viens de recevoir Mes papiers militaires Pour partir à la guerre Avant mercredi soir Monsieur le Président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens C'est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m'en vais déserter
Depuis que je suis né J'ai vu mourir mon père J'ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants Ma mère a tant souffert Elle est dedans sa tombe Et se moque des bombes Et se moque des vers Quand j'étais prisonnier On m'a volé ma femme On m'a volé mon âme Et tout mon cher passé Demain de bon matin Je fermerai ma porte Au nez des années mortes J'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie Sur les routes de France De Bretagne en Provence Et je dirai aux gens: Refusez d'obéir Refusez de la faire N'allez pas à la guerre Refusez de partir S'il faut donner son sang Allez donner le vôtre Vous êtes bon apôtre Monsieur le Président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer

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