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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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14 novembre 2020

Belacio, à la harpe

Belacio, à la harpe

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14 novembre 2020

Loi sécurité globale, le grand FLOUTAGE de geule

Loi sécurité globale, le grand floutage de gueule

Loi sécurité globale, le grand FLOUTAGE de gueule

13 novembre 2020

La Cité future

Antonio Gramsci, La cité future

La cité future, de Antonio Gramsci.

4e de couverture : Journal à numéro unique paru en février 1917, entièrement rédigé par Antonio Gramsci, La Cité future est une oeuvre inclassable publiée intégralement en français pour la première fois.
Fruit d'une pensée rigoureuse et inventive, ces textes vont du simple tract à l'article de fond, de l'aphorisme au billet d'humeur passionné, du conseil de lecture à l'essai explorateur de pistes.

Préface de André Tosel :

Extrait n°1 : Dans un PSI divisi, impuissant face au désordre qui accompagne la guerre, débordé par un fort nationalisme - le directeur de l'Avanti ! Benito Mussolini a fait dissidence pour créer un mmouvement populiste, le fascisme qui se veut transclassiste et subordonne le social au national -, le jeune Gramsci remet en cause une action politique qui demeure subalterne aux forces dirigeantes industrielles et agrariennes, qui ne dépasse pas un double enfermement dans un parlementarisme corrompu par le transformisme et dans un mouvement syndical étroitement économiciste.

Extrait n°2 : Pour Gramsci la culture en tant que culture du socialisme est critique de toute la civilisation devenue capitaliste, tout comme le socialisme devenu culture s'oriente selon une discipline nouvelle, celle de créateur d'un ordre intégral délivré des privilèges, des préjugés et des idôlatries anciens et modernes.

Gramsci :

Extrait n°1 : L'avènement de la guerre a secoué comme l'aurait fait un coup de vent les indifférents, les jeunes qui jusqu'à hier se fichaient de tout ce qui était solidarité et discipline politique. Mais cela ne suffit pas, cela ne suffira jamais. Il faut toujours grossir les rangs et les serrer.

Extrait n°2 : Les jeunes sont comme les vélites légers et courageux de l'armée prolétarienne qui vont à l'assaut de la vieille cité pourrie et chancelante pour faire surgir de ses ruines la nouvelles cité.

Extrait n°3 : Le sens commun, le très balourd sens commun, prêche habituellement qu'il est mieux d'avoir un oeuf aujourd'hui qu'une poule demain. Le sens commun est un terrible négrier des esprits.

Extrait n°4 : On voulait, avec l'utopie, présenter une mise en ordre du futur qui fut bien coordonnée, bien polie, et enlever l'impression du saut dans l'inconnu. Mais les constructions sociales utopiques se sont toutes écroulées parce que, polies comme elles l'étaient et bien mises en ordre, il suffisait de démontrer qu'un détail n'était pas fondé pour les faire s'écrouler dans leur totalité.

Extrait n°5 : On ne conçoit pas une volonté qui ne soit pas concrète, c'est-à-dire qui n'ait pas un but. On ne conçoit pas une volonté collective qui n'ait pas un but universel concret.

10 novembre 2020

L'imposture antispéciste

Ariane Nicolas, L'imposture antispéciste

L'imposture antispéciste, de Ariane Nicolas.

4e de couverture : L'antispécisme exige aujourd'hui violemment la "libération" des bêtes. Cela supposerait d'interdire tout produit d'origine animale, ainsi que des pratiques jugées "oppressives" (équitation, chasse, corrida, zoos...), voire de préférer la vie d'un chimpanzé à celle d'un handicapé mental. L'antispéciste est au végane ce que l'intégrisme est au croyant.

Ce courant dispose de théoriciens influents, comme Peter Singer, et de relais politico-médiatiques, comme l'association L214 ou le Parti animaliste. Or la disposition des animaux à souffrir ne suffit pas à leur donner des droits fondamentaux sur le modèle des droits de l'homme. Il est également malhonnête d'enrôler dans une telle cause le féminisme et l'antiracisme. Enfin cette utopie cache mal ses liens avec le transhumanisme...

Les "libérateurs" des animaux apparaissent alors davantage comme le symptôme d'une société qui s'invente une idéologie pour mieux affronter le vide qui la ronge : productivisme sans fin, industrie agro-alimentaire devenue folle, perte du lien social, destruction de la planète... Mais ce n'est pas en faisant de l'animal un nouveau messie que nous infléchirons notre destin.

Extrait n°1 : Le terme "antispécisme" est l'antonyme de "spécisme", un mot inventé en 1970 par le psychologue britannique Richard D. Ryder. La sonorité de ce néologisme est volontaire (les antispécistes ne laissent rien au hasard). Elle fait écho aux termes "racisme" et "sexisme" : les animaux seraient victimes de discriminations et d'oppression au même titre que les Noirs ou les femmes en leur temps, lorsque leurs droits n'étaient pas pleinement reconnus constitutionnellement.

Extrait n°2 : Etes vous sûrs, comme Peter Singer l'affirme, que vous préféreriez tuer un être humain trisomique plutôt qu'un singe bien portant ? Le doute est permis. En réalité, Peter Singer fait de son propre jugement une vérité universelle, ce qui est un procédé fort enrichissant lorsqu'on lit Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, mais pose davantage de problèmes lorsque la vie de personnes est en jeu.

Extrait n°3 : A force de rejeter la souffrance en dehors des frontières de l'animalité, humaine ou non humaine, on risque de se priver d'une palette d'émotions complexes, qui donnent un sens à la vie.

Extrait n°4 : A quel degré d'insensibilité faut-il être parvenu pour se sentir légitime de préciser que "cela ne signifie pas qu'il faille abolir l'existence des anciens esclaves et de leur descendance" ? Par cette analogie chiens-esclaves, les deux auteurs ne laissent pas seulement entendre que la vie d'un chien serait comparable à celle d'un Noir : ils font comme si les Noirs devaient leur existence aux Blancs de la même manière que l'espèce canine devrait la sienne aux humains. Rayez la mention inutile...

Extrait n°5 : Le projet antispéciste vise bien au-delà de la lutte contre le réchauffement climatique. Il travaille à l'élaboration d'une nouvelle espèce humaine, dont la raison d'être serait la moralité. Pourtant, Homo sapiens n'a pas besoin de devenir Homo bonus pour parvenir à sauver la planète. Nous ne changerons pas d'ère en changeant d'être. S'il faut changer une chose, c'est le système dans lequel nous vivons. Pas l'espèce humaine.

9 novembre 2020

Campagne présidentielle 2022 de Chedomir le Tapir

"Dissoudre le capitalisme, nous sommes pour !", toi aussi soutiens la candidature de Chedomir le Tapir :

Chedomir, dissoudre le capitalisme copier

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Voilà, c'est décidé, avec le soutien du Comité AEC, Chedomir le Tapir se lance dans la course à la présidentielle de 2022 en France. En exclusivité, sa première affiche de campagne, à diffuser le plus largement possible :

Affiche de campagne 01 Avec Chedomir copier

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