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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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prison
22 septembre 2017

Sur les toits

Sur les toits

documentaire de Nicolas Drolc (2014)

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12 juin 2017

Voiture de flics incendiée en mai 2016 à Paris, rien n'est fini !

Un an après qu’à l’occasion de la loi « travaille ! » l’hostilité contre la loi, le travail et le monde qui a besoin des deux se soit manifestée de nombreuses manières,
Un an après que les zélés chiens de garde de cet état des choses soient venus protester contre la "haine anti-flics" sur la Place de la République,
Un an après qu’au cours d’une manif sauvage se déroulant au même moment une voiture de police ait été incendiée non loin de là, Quai de Valmy,
Un an après que différentes personnes aient été arrêtées, accusées d’avoir contribué à neutraliser cet outil de travail des forces de l’ordre,

Les raisons de la colère n’ont pas disparu, d’autant que la machine à broyer judiciaire continue son sale boulot.

L’instruction de ce que le Pouvoir voudrait réduire à une simple « affaire » vient d’être clôturée, 9 personnes seront renvoyées en procès, dont 5 se trouvent sous contrôle judiciaire, 1 est recherchée et 3 sont encore en taule, pour deux d’entre elles depuis plus d’un an.

Le 16 juin 2017, le compagnon incarcéré en préventive depuis 4 mois à Fleury sera amené au TGI de Paris pour l’examen de l’appel de son maintien en détention.
Même s’il est fort probable que le huis-clos soit décrété, ce sera de toute façon, une occasion de faire entendre notre solidarité.

Un rendez-vous est donc prévu le 16 juin à 13h30 dans le Palais de Justice en bas des escaliers menant à la Chambre d’instruction.

Nous proposons en outre de nous retrouver le même jour à 20h, Place des Fêtes (M° Place des Fêtes), notamment pour un point info.

Parce que les moments répressifs ne sont pas séparés de la lutte, que la solidarité s’exprime de mille et une manières contre ce monde d’exploitation et domination !

Liberté pour toutes et tous !

Source : Paris-Lutte.Info

12 décembre 2016

Rassemblement pour Adama Traoré et sa famille

Rassemblement pour Adama Traoré et sa famille

Mercredi 14 décembre 2016

15h

à Beaubrun, devant la comédie

(42000 Saint-Etienne)

Les frères Youssi et Bagui Traoré son jugés ce mercredi même, alors que leur seul tort est d'avoir réclamé justice et vérité concernant la mort de leur frère, Adama, tué par les gendarmes le 19 juillet dernier

Ils ont besoin de notre solidarité.

Soyons nombreux !

A la mémoire de Adama Traoré

A coller dans les rues de nos villes et villages

1 décembre 2016

Soirée contre la construction d'une nouvelle prison dans la loire

Soirée contre la construction d'une nouvelle prison dans la loire

Mardi 13 décembre 2016

à la Gueule Noire

(16 rue du mont, 42000 Saint-Etienne)

La maison d'arrêt de la Talaudière va être remplacée par une prison plus aseptisée, plus difficilement accessible, qui enfermera encore plus de gens, sur le modèle des 33 nouvelles prisons que l'Etat déclare vouloir construire dans toute la France.

Ni à Saint Bonnet Les Oules ni nulle part ailleurs nous ne voulons de prison.

Nous tenterons de démonter l'arnaque selon laquelle ce nouvelles prisons seraient une amélioration des conditions de vie pour les détenu.e.s et leurs proches, d'échanger les infos que nous pouvons avoir sur le projet en cours, et d'envisager une opposition ayant pour objet d'en finir avec toutes les prisons et les rapports de domination.

Nous vous invitons à regarder le film "Le déménagement", et surtout à venir discuter.

2 avril 2014

Notre-Dame-des-Landes / Nantes : Un camarade écroué suite aux comparutions immédiates mardi 1 avril 2014

Nantes. Jusqu’à un an de prison ferme après la manifestation anti-aéroport

Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné un homme de 23 ans à un an de prison ferme pour avoir confectionné et jeté des engins incendiaires contre les forces de l’ordre, en marge de la manifestation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 22 février dernier à Nantes.

Le prévenu, écroué à l’issue de l’audience, est sorti sous les cris et les pleurs d’un nombreux public venu soutenir les quatre personnes jugées ce mardi après-midi en comparution immédiate. Le tribunal a dû faire évacuer la salle.

Les trois autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à cinq mois ferme sans mandat de dépôt.


Publié par des larbins de la maison Poulaga (PresseOcean.fr, 1er avril 2014)

 


(…) L’un des prévenus a écopé d’un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour des jets de projectiles sur des policiers, sans ITT (interruption temporaire de travail), et « fabrication d’engin explosif artisanal », en l’occurrence des canettes fumigènes. Des faits pour lesquels le parquet avait notamment requis six mois de prison et un mandat de dépôt, en raison du casier judiciaire du prévenu.

Deux autres jeunes hommes, âgés de 20 à 30 ans, ont été condamnés sans mandat de dépôt, par le tribunal correctionnel de Nantes, à des peines de quatre mois de prison ferme pour le premier et de deux mois de prison ferme avec révocation d’un sursis de deux mois, pour le second. Ils étaient poursuivis, l’un pour dégradations et vols en récidive commis dans les locaux de la TAN, les transports en commun de Nantes, et l’autre pour des jets de pierres sur des policiers. Le quatrième prévenu, âgé de 53 ans, poursuivi pour violences sur des policiers sans ITT, a écopé de quatre mois de prison avec sursis. Au total, sept personnes interpellées lundi à Nantes ont été convoquées devant la justice.

Deux mineurs seront déférés devant le juge des enfants pour des faits de violences sur les forces de l’ordre — des jets de bouteille et de pavés — et dégradations d’un local Vinci, le groupe concessionnaire du futur aéroport. Le dernier individu se verra délivrer une convocation par un officier de police judiciaire aux fins de comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences par jets de pétards contre les forces de l’ordre. (…)


Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer via Liberation.fr, 1er avril 2014)

cf : Jura Libertaire

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24 octobre 2013

Cinéma, prison et causeries populaires

affichecycle-cinéma prison 2013

5 films, 5 regards sur l’univers carcéral La question carcérale défraie régulièrement l’actualité et particulièrement en période pré-électorale. Politiques et média de masse déversent alors un torrent de communication de façon à orienter le débat entre une folie paranoïaque du tout sécuritaire et un politiquement correct passablement humaniste. Ainsi, vouloir abolir toute mesure d’enfermement, et en cela la prison est une problématique centrale, peut paraître incongru, déplacé, voire même vécu comme une provocation pour la grande majorité de nos concitoyens.

Avec ce cycle de films, suivis de discussions à la manière des "causeries populaires", nous vous invitons dans différents lieux [1] de la ville afin d’explorer des aspects variés de la réalité pénitentiaire et de porter auprès de vous cette question essentielle de l’enfermement comme torture inutile, étant criminogène, funeste et donc nuisible à la société, c’est-à-dire à chacune et chacun d’entre nous...

- OMBLINE [16/10/2013 - 20H - L’ENTRE-POTS CAFE] Film français de Stéphanes Cazes (2012 - 1h35min) avec Mélanie Thierry, Nathalie Becue, Corinne Masiero ...

Alors qu’elle est condamnée à trois ans de prison, Ombline découvre qu’elle est enceinte … On l’oublie trop souvent, les femmes aussi vont en prison et l’univers carcéral féminin est très peu évoqué dans nos quotidiens

- DOG POUND [06/11/2013 - 20H - LA GUEULE NOIRE] Film américain de Kim Chapiron (2010 - 1h31min - VOST) avec Adam Butcher, Trent McMullen, Arnol Pinnock ...

La prison pour mineurs ? Une cocotte-minute pleine de violence, et parfois cela explose malgré les soupapes … Comment peut-on ainsi imaginer que ces délinquants juvéniles se réadapteront au sein de la société ?

- ZONZON [20/11/2013 - 20H - L’ENTRE-POTS CAFE] Film français de Laurent Bouhnik (1998 - 1h42min) avec Pascal Greggory, Gaël Morel, Jamel Debbouze ...

Pourquoi le présenter car presque tout le monde l’a déjà vu ? Et bien nous vous invitons à le redécouvrir : c’est l’un des films grand public les plus justes traitant de la situation carcérale contemporaine en France.

- THE ROAD TO GUANTANAMO [04/12/2013 - 20H - LA GUEULE NOIRE] Film anglais de Michael Winterbottom et Mat Whitecross (2006 - 1h35min - VOST) avec Riz Ahmed, Christopher Fosh, Mark Holden ...

L’histoire vraie de jeunes anglais incarcérés dans la prison de Guantanamo. Voici comment les grandes démocraties de la planète traitent leurs opposants. Pour ce qui est des principes démocratiques et des Droits humains : "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais". à découvrir … surtout dans le contexte géopolitique actuel.

- HUNGER [18/12/2013 - 20H - LE PETIT CAFE] Film anglo-irlandais de Steve McQueen (2008, 1h40min - VOST) avec Michael Fassbender, Stuart Graham, Brian Milligan ...

La lutte des prisonniers de l’Irish Republican Army (IRA), dans la prison de Maze, en Irlande du Nord. Bobby Sand et ses compagnons mènent, nus sous leurs couvertures, grèves de l’hygiène (Blanket and No-Wash Protest) et de la faim (Hunger Strike) afin de recouvrer leur statut de prisonniers de guerre.

26 juin 2013

Surveiller et punir

Surveiller et punir (1975)

Surveiller et punir, de Michel Foucault, 1975.

Extrait n°1 : Le supplice est une technique et il ne doit pas être assimilé à l'extrémité d'une rage sans loi. Une peine, pour être un supplice, doit répondre à trois critères principaux : elle doit d'abord produire une certaine quantité de souffrance qu'on peut sinon mesurer exactement, du moins apprécier, comparer et hiérarchiser ; la mort est un supplice dans la mesure où elle n'est pas simplement privation du droit de vivre, mais où elle est l'occasion et le terme d'une gradation calculée de souffrances : depuis la décapitation - qui les ramène toutes à un seul geste et dans un seul instant : le degré zéro du supplice - jusqu'à l'écartèlement qui les porte presque à l'infini, en passant par la pendaison, le bûcher et la roue sur laquelle on agonise longtemps ; la mort-supplice est un art de retenir la vie dans la souffrance, en la subdivisant en "mille morts" et en obtenant, avant que cesse l'existence "the most exquisite agonies".

Extrait n°2 : Dans son affrontement avec le condamné, l'exécuteur était un peu comme le champion du roi. Champion cependant inavouable et désavoué : la tradition voulait, paraît-il, quand on avait scellé les lettres du bourreau, qu'on ne les pose pas sur la table, mais qu'on les jette à terre. On connaît tous les interdits qui entouraient cet "office très nécessaire" et pourtant "contre-nature". Il avait beau, en un sens, être le glaive du roi, le bourreau partageait avec son adversaire son infamie. La puissance souveraine qui lui enjoignait de tuer, et qui à travers lui frappait, n'était pas présente en lui ; elle ne s'identifiait pas à son acharnement. Et jamais justement elle n'apparaissait avec plus d'éclat que si elle interrompait le geste de l'exécuteur par une lettre de grâce.

Extrait n°3 : Le pouvoir dans la surveillance hiérarchisée des disciplines ne se détient pas comme une chose, ne se transfère pas comme une propriété ; il fonctionne comme une machinerie. Et s'il est vrai que son organisation pyramidale lui donne un "chef", c'est l'appareil tout entier qui produit du "pouvoir" et distribue les individus dans ce champ permanent et continu. Ce qui permet au pouvoir disciplinaire d'être à la fois absolument indiscret, puisqu'il est partout et toujours en éveil, qu'il ne laisse en principe aucune zone d'ombre et qu'il contrôle sans cesse ceux-là mêmes qui sont chargés de contrôler ; et absolument "discret", car il fonctionne en permanence et pour une bonne part en silence.

28 novembre 2012

Gênes G8 2001 : C'est l'Etat qui saccage. C'est le capital qui dévaste.

Brochure, Gênes, G8 2001Le 13 juillet 2012 le procès contre les manifestants inculpés lors des manifs du G8 à Gênes en 2001 s'est conclu par une sentence d'un siècle de taule.

Ce dossier à pour but de donner des informations sur ce procès et sur le climat dans lequel il s'est déroulé. Un procès où tout s'est joué autour du nouvel usage arbitraire et politique du délit de "dévastation et saccage" qui dorénavant accroît lourdement les possibilités de répression judiciaire "démocratique".

Ce dossier veut faire circuler la traduction d'extraits de différents textes et réflexions du mouvement après une condamnation qui oblige à se confronter, sans indulgence, à la répression étatique et à l'emprisonnement de camarades.

 

Cliquez sur l'image ou ci-après pour avoir le PDF de cette brochure.

27 août 2012

Soirée d'info et de discussion autour de la prison, Samedi 8 septembre 2012, à 19h, en présence de Jean-Marc Rouillan

Soirée prison sept 2012

12 octobre 2009

Communiqué sur la manifestation du 10 octobre à poitiers

    Nous , collectif contre la prison de vivonne, tenons à revenir sur les événements qui se sont déroulés lors de cette journée anti-carcérale du 10 octobre lancée à notre initiative. Avant toutes choses, il nous paraît important de rappeler à tous nos détracteurs que la manifestation n'était pas le centre de la journée. Nous invitons ainsi tout le monde à relire le programme de cette journée qui appelait outre la manifestation festive à des débats avec intervenants extérieurs sur des thèmes tels que le sécuritaire ou les luttes anticarcérales... ainsi qu'à des concerts le soir même. Par ailleurs les débats qui ont eu lieu avant la manifestation, contrairement au reste de la soirée qui a été annulé par les forces de l'ordre, montrera peut être par les apports qui en sortiront que la réflexion sur le sujet n'était pas exempt de la journée. Les déclarations de tous les "citoyens" et "journaleux" qui ont pris hâte de faire passer ce collectif comme un prétexte pour organiser une "émeute" et étant "une cellule d'ultra gauche" nous paraît donc d'une stupidité sans nom, d'un mensonge et d'une volonté politique des plus réactionnaires. Encore une fois nous assistons à l'utilisation d'outils médiatico-politique récurants ces derniers temps au même titre que les étiquettes "d'anarcho autonome" et "d'ultra gauche organisée".

    Bien que solidaire de tous les interpellés et n'ayant aucun interêt à juger en bien ou en mal les actes commis, nous pouvons toutefois dire que les pratiques utilisées ne correspondaient pas à nos attentes et qu'un bilan de la stratégie politique emmanera de ces evenements. Nous rappelons que, bien qu'ayant appelé à cette manifestation, nous ne sommes en aucun cas responsable des actes qui y ont été commis. Mais parler d'une violence à sens unique nous paraît inexact en vue de la gestion policière qui a suivi la manifestation : occupation policière massive de tout le centre ville (mise en place d'un quasi "couvre-feu"), arrestations arbitraires, opération policière au numéro 23 de la porte de Paris (local culturel), où devait se dérouler la suite de la journée, digne d'une ère ancienne ... Le numéro 23, qui n'avait aucun lien avec les événements de la manifestation a ainsi vu une perquisition des plus violentes. Les personnes présentes ont ainsi subit diverses violences (coups de tonfas), humiliations (face contre terre les mains sur la tête) et contrôle abusif des identités (photos et question...) pendant près de 4h! De plus les policiers présents ont volontairement dégradé le matériel sono loué ou prété pour l'occasion (estimation à plusieurs miliers d'euros)!!!

    Ainsi il nous semble que le moment n'est pas à la dénonciation mais bel et bien à la solidarité avec les militants inculpés!
Libération des manifestants en garde à vue!

Le collectif contre la prison de vivonne : http://anticarceral.poitiers.over-blog.fr/

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