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Amour, émeute et cuisine
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  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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zad
17 juin 2016

Non à l'A45, un projet du passé dépassé !

Manifestation

contre le grand projet inutile de l'A45

samedi 18 juin 2016 à 10 h

place Jean Jaurès à Saint-Etienne

A45 tracé

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25 février 2016

Des voisins de la ZAD s'expriment !

Une prise de position que nous vous invitons fortement à relayer :

Ce soir une cinquantaine de voisins et voisines de la zad, habitant-e-s des bourgs alentours, ont tenu un point presse dans le village de Notre Dame des Landes pour exprimer leur ras-le-bol des "mises en scène anti-zad".

Voici la déclaration qu'ils/elles ont lu avant de répondre aux questions des journalistes :

DES VOISINS DE LA ZAD S'EXPRIMENT

NOUS, RESIDENTS, VOISINS DE LA ZAD

Sommes outrés par la propagande quasi quotidienne des « va-t’en guerre » qui se permettent en plus de parler en notre nom : « les habitants excédés » disent-ils.

Cela suffit ! Nous ne voulons plus être spectateurs des mises en scène anti-ZAD de Mr Retailleau et du couple Lamisse qui d’ailleurs n’habite plus là depuis des années, ni des mensonges grossiers de Mr Valls et consorts sur les soi-disant activistes ultra violents qui rackettent volent et détruisent.

Nous ne bénéficions pas des 60 000 euros d’encart publicitaire payé par le conseil régional mais nous pouvons néanmoins témoigner de notre réalité d’habitants.

Déambulations champêtres ponctuées de rencontres enrichissantes, petit café offert ou simple bonjour, on se sent chez nous et en sécurité sur la ZAD.

Pour beaucoup d’entre nous c’est l’occasion de redécouvrir notre bocage et sa richesse, de renouer avec un territoire et ses habitants.

La ZAD ce n’est pas une forteresse isolée mais au contraire un lieu foisonnant où se construisent des projets de vie basés sur l’échange solidaire et les valeurs humanistes. En ce sens, pour nous, la ZAD fait partie de la dynamique et de la vie de nos communes.

A ce titre nous sommes heureux d’accéder aux productions faites sur place : pain, légumes, fromages, lait ; d’accéder aux projets culturels qui y germent, aux rencontres où l’on réfléchit sur l’avenir de notre territoire avec ceux qui y vivent et qui luttent pour le préserver.

Pour nous il est urgent de dénoncer les stigmatisations orchestrées par ceux qui veulent nous diviser et décrédibiliser notre lutte.

Sachez que nous « des habitants indignés » nous serons aux côtés de tous ceux que l’on veut expulser de la ZAD.

C’est pourquoi le 27 février nous serons présents dans la mobilisation contre l’aéroport et contre toutes les expulsions.

17 février 2016

Un texte d'occupant-e-s de la zad

Un texte d'occupant-e-s de la zad

Face au jeu de dupe de la consultation publique,
continuons à construire un avenir sans aéroport
continuons la lutte !

Ce texte émane, à chaud, d'un groupe d'habitant-e-s de la zad et n'est pas une prise de position commune du mouvement d'occupation.

 

Le « référendum » annoncé jeudi 11 février est un dispositif piégé lancé par un gouvernement incapable de faire face à la montée en puissance du mouvement anti-aéroport dans toute sa diversité : habitants de la zad, paysans, riverains, associations, habitants des bourgs et villes de la région ainsi que de la France entière. Cette consultation locale, qui se présente comme le nec plus ultra de la « participation démocratique », est en réalité un cadeau empoisonné. Il nous est offert par un président à bout de souffle et par quelques élus verts prêts à toutes les trahisons qui se disaient les alliés politiques de la lutte et qui s'en révèlent ici objectivement les pires ennemis.

Voici la forme que prend dès à présent ce leurre :

Les élus locaux à qui Hollande a confié d'organiser la consultation locale représentent une classe politique dirigeante unie depuis des années pour défendre le projet d'aéroport, conforter son pouvoir et assurer les intérêts économiques de Vinci et des lobby patronaux. Ce sont eux qui sont censés choisir unilatéralement les modalités et l'envergure de la consultation, et en aucun cas les principaux concernés : les habitants et paysans de la zad et des alentours, ou encore les associations et opposants qui ont assuré tout le travail de contre-expertise et d'information à ce sujet.

Ceux qui organiseront la consultation sont les mêmes qui ont les moyens de dépenser des dizaines de milliers d'euros d'encarts publicitaires dans les journaux, sites web et sur les panneaux pour se payer des campagnes pro-aéroport ou appeler à l'expulsion de la zad. Leur statut d'élus et leurs réseaux leur assurent une audience quotidienne quand bien même ils répètent en boucle les mêmes phrases vides.

Ce sont les mêmes ou leurs prédécesseurs qui, comme le CéDpa l'a prouvé il y a quelques jours, ont falsifié grossièrement la consultation publique et les calculs des intérêts comparatifs entre le maintien de Nantes-Atlantique et la construction d'un nouvel aéroport. Ce sont eux qui ont refusé jusqu'à maintenant de rendre publiques les études sur lesquelles ils s'appuyaient pour justifier leur nouvel aéroport.

Nous savons par ailleurs que les arènes de la politique-spectacle et l'ambiance de campagne électorale nous réservent les attaques les plus basses dans les mois à venir. La semaine dernière encore, le président de région Retailleau n'hésitait pas - entre autres mensonges et coups tordus à base de faux voisins ou d'exactions fantasmées - à truquer sa propre pétition « anti-zadistes ». Le piratage du site web de la région a révélé, photos à l'appui, au moins un tiers de fausses signatures. Béatrice Lamisse, mascotte de sa campagne, n'avait d'ailleurs pas hésité à y apposer la sienne quatre fois d'affilée dès le premier jour. Il se pourrait bien malgré tout que le « non » à l'aéroport l'emporte. Lors du dernier grand référendum en France sur le Traité établisant une constitution pour l'Europe en 2005, le résultat négatif du scrutin n'a pas empêché de passer la majorité du texte en force au parlement 3 ans plus tard. Pour beaucoup ce fut la fin d'une certaine croyance dans la politique institutionnelle et dans le pouvoir des urnes.

Un référendum sur l'aéroport serait une nouvelle fiction politique où les uns et les autres ne joueront en aucun cas à armes égales. Pour nous, le sort de ce précieux bout de bocage doit être pris en charge avant tout par ceux et celles qui l'aiment et en prennent soin, celles et ceux qui le cultivent et l'arpentent au quotidien, habitent sur place ou dans le voisinage. Mais la mobilisation aujourd'hui internationale contre ce projet montre aussi que les questions liées à la sauvegarde des terres agricoles, à la biodiversité, aux enjeux climatiques, mais aussi à l'uniformisation métropolitaine et mercantile du monde, ne peuvent se résumer à un choix local. Que l'on y vive en permanence ou que l'on ait traversé quelques fois la France pour le défendre, l'histoire du bocage de Notre-Dame-des-Landes est avant tout une affaire sensible, faite de rencontres et de solidarités concrètes, de chair, de larmes et de joies innombrables. Son destin ne peut en aucun cas être soldé froidement par quelques bulletins de vote censés donner la voix d'une majorité abstraite et lointaine.

Pour notre part, face à ce jeu de dupe et au grand spectacle à venir, nous continuerons à faire ce qui est pour nous décisif : défendre des idées et pratiques bien réelles sur le terrain. Nous ne cesserons d'y faire émerger concrètement des possibilités de sortir du désastre environnemental et social, ainsi que du perpétuel chantage au chômage et à la croissance. Nous persisterons à lutter activement sur la zad et en dehors pour ce que nous croyons juste et nécessaire, que cela soit validé ou pas par les instituts de sondage, par les urnes et par ce que les éditorialistes veulent bien nous dire de l' « opinion publique ».

Quoi qu'il arrive et contrairement au désir de Hollande de casser le mouvement réel, la consultation publique annoncée ne fera pas taire les espoirs nés dans le bocage. Ils sont devenus partout emblématiques des possibilités de résistance à l'aménagement marchand et sécuritaire du territoire et de nos existences. Des dizaines de milliers de personnes continueront à se battre non seulement pour le rejet de l'aéroport mais aussi pour la possibilité que s'inventent des communes libres et des vies belles !

Nous appelons à être d'autant plus nombreux le 27 février pour faire une nouvelle démonstration de l'assise du mouvement, assumer que nous empêcherons tout démarrage des travaux en octobre ou plus tard, et célébrer l'avenir de la zad.

Nous appelons à poursuivre et renforcer les actions, dans les semaines et mois qui viennent, pour l'abandon définitif du projet d'aéroport.

Des occupant-e-s de la zad, le dimanche 14 février 2016

1 novembre 2014

Rassemblement lundi 3 nov. 2014, à 18h devant la préfecture de Saint-Etienne

Ce mercredi 29 octobre, plus de 120 personnes se sont réunies devant la préfecture. Toutes venues pour dénoncer la mort de Remi Fraisse, tué par une grenade des forces de l’ordre, et pour exiger que justice soit faite.

Depuis des années des collectifs alertent sur la dangerosité des armes dites « non létales » utilisées par la police. Aujourd’hui plus personne n’est dupe : elles blessent, elles mutilent et elles tuent. Elles sont les instruments de la répression des contestations sociales, politiques et environnementales. Ce qui est arrivé à Remi Fraisse pourrait arriver à chacun d’entre nous. Il ne faut pas simplement « suspendre » leur utilisation, il faut l’interdire !

Cette semaine les manifestations de soutien se sont multipliées. La réaction qui éclate dépasse le caractère local et spécifique de la lutte contre le barrage de Sivens.

C'est pourquoi, à Saint-Etienne, nous appelons à un

rassemblement lundi 3 novembre à 18h devant la préfecture.

Lundi, plus que jamais, nous devons montrer notre solidarité, exiger que justice soit rendue et demander l'abandon du projet.

Amenez vos banderoles, vos slogans, vos cartons, vos marqueurs, vos instruments ou autres, et des bougies.

Faites passer l’info !

Le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes et contre les grands projets inutiles et imposés.

28 octobre 2014

Communiqué d'occupants de la ZAD du Testet

Depuis le 15 août 2014, nous, les opposants au barrage du Testet, sommes victimes de violences policières de façon systématique et acharnée. Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi a été tué par des gendarmes.

Cette nuit là, il n’y avait plus de matériel à garder sur la base de chantier. Que défendaient-ils, ces militaires? Les égos de quelques décideurs?

Les profits de certain individus?

Ou était-ce une provocation stratégique?

Nous avons perdu un frère de lutte, nous pensons à lui, à sa famille et à ses amis proches. Ceci n’aurait jamais dû arriver. Les vives émotions suscitées par le décès de Rémi s’expriment par des manifestations de soutien spontanées partout en France. Les promoteurs du projet ont été interpellés à maintes reprises quant à la non-pertinence du barrage d’un point de vue écologique, économique, politique… mais toujours en vain.

Le mépris du peuple, du vivant, des droits fondamentaux engendrent l’indignation puis la colère auprès de celles et ceux qui ne veulent plus subir la domination de l’oligarchie en place. Ces injustices sont des violences sur tout(es) celles et ceux qui sont systématiquement discrédités, criminalisés et dépossédés de leurs moyens d’actions et d’expressions. La colère qui en découle est légitime, chacun ayant sa propre façon de s’indigner face aux forces étonnement démesurées auxquelles nous sommes confrontées. Nous restons tous et toutes solidaires contre ce projet.

Les dernières informations, à l’heure de boucler ce comité de presse, continuent dans le sens de la répression policière. De nombreux barrages et contrôles d’identité finissent au commissariat pour garde à vue. Les mesures d’intimidations se poursuivent une seule réponse commune: Enracinons la résistance, ne les laissons pas nous isoler dans la forêt!

Nous vous invitons à manifester votre indignation et votre soutien où que vous soyez!!!

Des occupants de la ZAD du Testet

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28 octobre 2014

Communiqué de presse suite à la mort de Rémy

Bonjour,
Voici un communiqué de presse sur le crime policier de samedi soir dans la vallée du Testet (Tarn). Merci de faire circuler ce message au plus vite et de le mettre en ligne. La coordination a des difficultés avec le site internet, merci de nous aider à l'envoyer à tous les journalistes et toutes les rédactions possibles, avant que la vérité ne soit recouverte d'un épais brouillard de mensonges et de calomnies :

Communiqué de presse suite à la mort de Rémy

Rémy, 21 ans, est mort dans la nuit de samedi à dimanche à Sivens. Selon plusieurs témoignages convergents, il s'est écroulé à quelques mètres du camp retranché de la police, atteint par un tir au niveau de l'épaule, avant d'être immédiatement ramassé par la police. S'agissait-il d'un flash-ball ou, plus vraisemblablement, d'une grenade de désencerclement projetée à tir tendu ?

Seule la police le sait qui, jusqu'à présent, occulte la vérité de diverses manières. Elle prétend qu'il n'y a pas eu de blessé.e.s parmi les opposants alors que l'équipe médiacle de la coordination témoigne qu'il y en a eu de nombreux le samedi. La police affirme avoir "découvert un corps" en omettant de signaler la violence des affrontements à ce moment-là (la préfecture a affirmé que les affrontements se seraient arrêtés vers 21h et omis de dire qu'ils ont repris de plus belle vers minuit). Elle prétend n'avoir pu venir sur place le dimanche pour lancer l'enquête (une fois le crime accompli, la police a brusquement quitté les lieux sans, jusqu'à ce jour, tenté d'y revenir).

Nous exigeons que toute la lumière soit faite au plus vite sur cet homicide, par respect pour Rémy, sa famille et ses ami.e.s. Nous souhaitons aussi que les responsables de ce drâme soient poursuivis au plus tôt. Et pour nous, le responsable n'est pas seulement le robocop matricule xxx qui a appuyé sur la gâchette samedi soir - et encore moins Rémy. Il s'agit de savoir qui a construit cette situation de violence qui ne pouvait que tourner au drame. Que faisaient donc les forces de l'ordre samedi au Testet, alors que le préfet s'étaiet engagé à ne pas en poster pendant ce week-end, vu les milliers de manifestants attendus (7000) ? Il n'y avait aucun ouvrier à protéger, ni aucune machine à défendre : la seule qui n'avait pas été évacuée le vendredi avait été brûlée le soir même. Pourquoi donc avoir posté 250 gendarmes mobiles et CRS armés de grenades et de flash-balls pour garder un petit carré de terre entouré d'un fossé large de plusieurs mètres ? S'agissait-il de protéger les précieux grillages ? Ou bien de générer de la tension et de faire de la provocation ?

Les autorités savaient très bien ce qui allait arriver en laissant un engin au Testet le vendredi et en y postant une armada le samedi.

A l'heure actuelle où l'inanité du projet de barrage au Testet apparaît au grand jour, à l'heure où tous les mensonges et conflits d'intérêts dénoncés par les opposants depuis des mois ont été confirmés par les investigations des journalistes (Le Monde 24/10 et le Figaro, 26/10) et le rapport des experts ministériels rendu public aujourd'hui, le président du Conseil général et le Préfet du Tarn n'ont plus aucun argument en faveur du barrage si ce n'est de monter en épingle la prétendue violence des opposants. Ils avaient donc besoin de violence samedi. Ils l'ont provoquée. Elle a coûté la vie à Rémy.

Nous sommes sous le choc et adressons nos plus sincères condoléances à ses proches.

La coordination du 25 octobre

P.S. : Nous exigeons d'ores et déjà qu'une seconde autopsie indépendante soit effectuée et avertissons la préfecture que si le corps n'était pas conservé de sorte à ce que cette contre-expertise soit possible, ce serait une preuve de plus que les autorités veulent cacher la vérité. Nous dénonçons les tentatives de salir la mémoire de Rémy en prétendant que les causes de sa mort seraient liées à son "alcoolémie" ou à sa "violence".

4 septembre 2014

ZAD du Testet : Communiqué du Collectif des Bouilles

Communiqué du Collectif des Bouilles : le déboisement a commencé:

Collectif Tant qu’il y aura des bouilles

Lisle-sur-Tarn, le 2 septembre 2014

Au Testet, les aménageurs s’enferment dans la confrontation. La lutte continue et se renforce. Lundi matin 1er septembre, le déboisement a commencé sur la ZAD du Testet. Des chênes et des hêtres ont été abattus sur une petite parcelle, sous protection dense de 200 gendarmes mobiles, PSIG et brigade canine, pour certains venus de Paris. Ils ont subi un harcèlement constant par des clowns, zadistes, paysan.ne.s, révolté.e.s de tous bords. La répression a été plus brutale que lors des confrontations précédentes. Mardi matin, les forces de l’ordre sont de retour avec des engins de chantier.

Ces nouveaux événements démontrent le mépris que Conseil Général du Tarn entretient pour le dialogue et pour les opposant.e.s. Il s’agit d’un passage en force que nous condamnons. Ce comportement nourrit la rage, y compris chez les opposant.e.s les plus pacifistes, et légitime pour tous des actions de plus en plus radicales. L’impression partagée est que se faire entendre nécessite de monter encore les enchères.

Vidéos

 

ZAD du Testet, le 1/09/2012, le déboisement commence

 

La lutte de Sivens : ZAD du Testet, barrage de Sivens, le film

 

ZAD du Testet, le 1/09/2012, le déboisement commence 2

 

ZAD du Testet, le 1/09/2012, le déboisement commence 3

 

ZAD du Testet, le 1/09/2012, le déboisement commence 4

voir aussi :

 "La ZAD du Testet, dans le Tarn, est expulsée, l'occupation continue"

"Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet"

26 février 2014

Lettre ouverte du mouvement armé au préfet de Loire Atlantique, M. Christian de Lavernée.

Lettre ouverte du mouvement armé au préfet de Loire Atlantique, M. Christian de Lavernée. Sur la ZAD, le lundi 24 février 2014.

Cher Christian,

Vous avez déclaré hier, « L’opposition institutionnelle à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit cesser d’être la vitrine légale d’un mouvement armé ». Il nous serait facile de vous reprocher, M. Le Préfet, de vouloir à votre tour briser des vitrines. Mais après la manifestation de samedi, autant l’avouer tout net et cesser enfin de nous cacher : nous sommes bel et bien un mouvement armé.
Nous sommes un mouvement armé de bon sens remuant et d’idées explosives, de palettes et de vis, de pierres parfois - même s’il y a ici plus de boue et de prairies, de carottes et de poireaux, d’humour et de tracteurs, d’objets hétéroclites prêts à former spontanément des barricades et d’un peu d’essence au cas où, d’aiguilles à coudre et de pieds de biche, de courage et de tendresse, de vélos et caravanes, de fermes et cabanes, de masques à gaz ou pas, de pansements pour nos blessés, de cantines collectives et chansons endiablées, de livres, tracts et journaux, d’éoliennes et de radios pirates, de radeaux et rateaux, de binettes, marteaux, pelles et pioches, de liens indestructibles et d’amitiés féroces, de ruses et de boucliers, d’arcs et de flêches pour faire plaisir à Monsieur Auxiette, de salamandres et tritons géants, de bottes et impers, de bombes de peinture et de lances à purin, de baudriers et de cordes, de grappins et de gratins, et d’un nombre toujours plus important de personnes qui ne vous laisseront pas détruire la zad. Vous ne nous ferez pas rendre ces armes.
Et vous, M. Le préfet, quand cesserez vous d’être la vitrine légale d’un mouvement armé ?

Mouvmt armé légumier ZAD

Sincèrement,

Les Black Ploucs

9 février 2014

Grande manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes !

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Grande manif le 22 février 2014 à Nantes, contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et son monde

 

IMPOSSIBLE D’ALLER A NANTES POUR LA GRANDE MANIF DU 22 FEVRIER ?

Des manifestations locales sont aussi organisées !

A LYON, le 22 Février: Journée de soutien à la lutte contre l'aéroport et contre tous les projets inutiles (TGV Lyon-Turin, A45, OL Land, nucléaire, OGM, gaz de schiste...)

- Rassemblement dès 10h30 place Bellecour, stands, prises de parole, pique-nique partagé...

- Déambulation à 14h à pied ou à vélo

- Soirée festive à la ZAD de Décines (OL-LAND) 18 h soupe populaire, concert... Cette action est organisée par les comités nddl38, nddlopposition42410, rhonenddl et leurs divers soutiens.

A ROANNE, également le 22 février : Pour ceux qui ne peuvent pas se libérer pour rejoindre NDDL, Vivre Bio en Roannais et la Confédération Paysanne de la Loire proposent une mobilisation locale en écho au grand projet inutile d'aéroport NDDL. Rdv sera donné à Mably Bonvert (vers Roanne) où un site agricole - en lutte, parmi plein d'autres - est menacé d'artificialisation.

 

AUTRE SOUTIEN

Le samedi 15 février le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes s'associe avec le fameux p'tit resto de la Gueule Noire pour vous proposer un menu vegétalien (l'argent du repas servira a soutenir la lutte localement ou sur la ZAD).

RDV le 15 février à 12h à la Geule Noire, 16 rue du Mont à Saint-Etienne (adhésion au lieu et repas à prix libre).

Voir l'affiche ci-dessous.

Faites circuler l'info!

A bientôt donc!


Le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes.

petit resto zad

2 janvier 2013

Réunion publique le 12 janvier 2013, à la Gueule Noire : lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes !

Suite au rassemblement du 8 décembre, le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes propose une réunion publique le samedi 12 janvier à la Gueule Noire (16 rue du Mont à Saint Etienne)

Au programme:

17h00 : Atelier de création de banderoles, de confection de pochoirs et d’outils divers pour la lutte.

19h30 : Projection d'un film et témoignages de personnes qui se sont rendues sur place. Discussion, débats et échanges sur la lutte à Notre Dame des Landes contre l’aéroport et Vinci et son monde. Que peut-on faire localement à Saint-Etienne?

Entrée et casse-croûte à prix libre.

Non à l’aéroport ! Ni là-bas, Ni ailleurs !

Préservons les terres agricoles !

Non à Vinci et son monde ! Venez nombreux !

Qui sommes nous ?

Suite aux grandes opérations de répression contre les habitants de la ZAD* des comités et collectifs de soutien ont fleurit un peu partout en France pour soutenir mais aussi pour se joindre à cette lutte exemplaire. On en dénombre aujourd’hui 130 environ à travers tout le pays.

A St Étienne, un collectif de soutien s’est créé, il y a plus d’un mois et demi maintenant, rassemblant des stéphanois et stéphanoises solidaires avec la lutte menée contre l’aéroport. Ce collectif, au delà de réfléchir sur les diverses implications de ce projet, entend organiser des manifestations ou encore des actions diverses pour contribuer à mettre un terme à ce projet inutile et destructeur. Celui-ci se veut être un rassemblement d’individus (et non d’organisations) venus de tous horizons et habitant aussi bien Saint Etienne que ses environs (Pilat, la plaine et monts du Forez ou encore le Roannais).

Zone d'Aménagement Différée et lieu prévu pour la construction de l’aéroport mais maintenant « Zone à Défendre » pour tous les opposants.

 

Réunion publique du 12 janvier 2013 ZADnet

 

 

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