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Amour, émeute et cuisine
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  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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insurrection
5 mai 2018

Cet été ne prenez pas de vacances, prenez la rue !

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Cet été ne prenez pas de vacances, prenez la rue !

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5 mai 2018

Le MILI n'est plus, vive le MILI !

Communiqué de presse

 

Nous connaissons les communiqués de la préfecture de police autant qu'elle nous connait, nous nous sommes finalement habitués à y apparaître, à y être cités de manière opportune. Les diffamations médiatiques et gouvernementales ne nous étonnent plus depuis longtemps, bien qu'elles ne puissent être laissées sans réponse. Mais que de la diffamation le ministre de l'intérieur en vienne aux menaces, cela exige une correction claire et immédiate. Voici donc, concernant la journée du 1er mai, plusieurs corrections :

1 - Le problème qui s'est posé en ce 1er mai aux politiques comme aux policiers, ce n'est pas le rassemblement de 1200 émeutiers, mais les 14 500 personnes qui les accompagnaient et sympathisent avec leurs pratiques. On ne spécule tant sur le "black bloc" que pour masquer l'existence, autrement plus embarrassante, du cortège de tête. Cet embarras, il est perceptible jusque dans le chiffrage de la péfecture, qui doit désormais admettre qu'il y a presque autant de manifestants "hors du cortège déclaré" que dedans. Déjà, en 1968, la menace politique réelle, ce n'était pas les milliers d'émeutiers, mais la compréhension qui les entourait, et qui d'ailleurs les entoure toujours.

2 - Que le ministre de l'intérieur en soit à traquer "celles et ceux qui appellent à l'insurrection" dit assez combien tout y appelle. Encore une fois, il s'agit de trouver des organisateurs, les organisateurs du désastre face aux organisateurs du désordre. Or, il semble ne toujours pas vouloir l'admettre, il n'y a pas d'organisteurs mais des manières de s'organiser, de mettre en jeu des sensibilités et des affinités. Déclarer que ce qui s'est passé ce 1er mai est le résultat d'un quelconque appel n'est qu'un énième procédé visant à altérer la réalité : s'il y a un groupe d'incendiaires à l'oeuvre en ce moment en France, c'est bien le gouvernement lui-même. En matière de radicalité politique, le projet macroniste n'a pas d'équivalent. En matière de violence déchaînée, rien n'égale la brutalité du traitement policier réservé en ce moment à tout ce qui se lève. On n'avait pas vu un gouvernement aussi déterminé dans son désir d'affrontement avec la population depuis bien longtemps. Allumer dix foyers de révolte simultanément et se scandaliser que cela crame, c'est toute la pause hypocrite du pouvoir en place. Nous ne ferons pas au ministre de l'intérieur l'injure de lui rappeler qu'une constitution française, celle de l'an 1, stipule : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". Vous avez bien lu, monsieur le ministre : pour chaque portion du peuple.

3 - Dans les années 1970 comme pendant le mouvement contre le CPE ou contre la loi Travail, le retour de l'éternelle rhétorique anti-casseurs ne témoigne que d'une chose : la fébrilité du gouvernement. Le niveau de rage diffuse contre la mise au pas macronienne n'a d'égal que le sentiment d'impuissance qu'elle cherche à produire. La logique d'écrasement déployée dans les universités, à la ZAD ou envers les syndicats appelle, en ce mois de mai, à se hausser au niveau de radicalité posé par le gouvernement. De fait, face à une offensive technocratique aussi massive, seule une insurrection peut nous sauver ; le festif ne suffira pas. L'enfer, ce n'est pas ce qu'ont vécu les forces de l'ordre le 1er Mai, c'est le monde que vous nous préparez. Nous ne comptons pas vivre dans un monde de crevards avec pour seul horizon la gestion sécuritaire du désastre écologique et économique.

4 - Vous pouvez bien parler de nous dissoudre, il est trop tard : nous nous sommes depuis longtemps déjà dissous dans l'ensemble des complicités que nous avons tissées au fil des ans. Même vos compteurs professionnels s'en sont avisés : nous n'avons jamais été aussi nombreux ni aussi divers. Nous sommes littéralement partout. Aucun "retour à la normale" ne nous enlèvera les rencontres qui se multiplient à la faveur de ce mouvement. Les bulles sociales explosent, et c'est tant mieux. Ce monde nous appartient, car c'est nous qui allons y vivre.

MILI - Mouvement Inter Luttes Indépendant

24 février 2018

13 mai 2018, grève générale insurrectionnelle

Billet détourné

"13 mai 2018, grève générale insurrectionnelle"

Que chacun inscrive sur ses billets de 5 euros ou d'autres sommes cet appel !

21 octobre 2017

Un dernier pour la route

Cocktail

Un dernier pour la route

17 octobre 2017

Continuons le début

Continuons le début

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3 juillet 2017

Bousille le

Bousille le

de H-Tône (2016)

4 juin 2017

Banalités de base n°1, version revue et corrigée par la Comité

Banalité de base, couv

Banalités de base, 1/3, de Léolo, revu et corrigé par l'ensemble du Comité A.E.C.

Pour télécharger le PDF, cliquez sur l'image de la couverture.

Ne pas hésiter à faire tourner

2 juin 2017

Tract autocollant : Make insurrection reality again

Make inurrection reality again copier

Make insurrection reality again

30 mai 2017

Tempête pour un verre d'eau

Tempête pour un verre d’eau

Publié le 29 mai 2017 sur Paris-Luttes.Info
18e arrondissement | justice | procès | police

Dimanche 28 mai 2007, sur un marché du 18e un camarade rencontre l’ancienne ministre du travail El khomri en pleine campagne pour les législatives, qui après avoir étouffé les travailleurs, s’attaque à nos quartiers. En ce dimanche caniculaire, il ose ce que beaucoup d’entre nous auraient rêvé de faire et la rafraîchit en lui lançant le contenu d’un verre.

Dimanche 28 mai 2007, sur un marché du 18e un camarade rencontre l’ancienne ministre du travail El khomri en pleine campagne pour les législatives, qui après avoir étouffé les travailleurs, s’attaque à nos quartiers. En ce dimanche caniculaire, il ose ce que beaucoup d’entre nous auraient rêvé de faire et la rafraîchit en lui lançant le contenu d’un verre. Une goutte d’eau qui sera qualifiée de violences volontaires avec arme par destination ! Et lui vaudra : une interpellation suivie d’une garde à vue, une nuit au dépôt, une première proposition de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité de 4 mois avec sursis dont 1 pour refus d’ADN et 105 heure de Tig, ramenée ensuite à 3 mois avec sursis et une amende pour l’adn​.

Deux propositions disproportionnées et bien sûr refusées par le camarade, qui est donc reconvoqué le 3 octobre 2017 à 9h devant le tribunal correctionnel de Paris.

Dommage pour El khomri qui voulait éviter toute publicité. N’hésitons pas chaque fois qu’on la croise à lui rafraîchir la mémoire, quitte à lui faire boire la tasse.

N’oublions pas qu’à quelques jours d’une élection l’objectif est toujours le même : faire croire que le problème c’est la sécurité. Les même épouvantails sont toujours agités : tous les plus précaires, migrant-e-s, vendeur-ses à la sauvette, toxicomanes...

Ne laissons pas cette logique sécuritaire envahir/étouffer nos quartiers.

Comme notre camarade, continuons a lutter.

15 mai 2017

Hommage à la jeunesse

Hommage à la jeunesse

(2017 - à voir aussi sur LundiMatin)

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