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Amour, émeute et cuisine
Amour, émeute et cuisine
  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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insurrection
13 mai 2017

Nous étions toujours encore quand même plus vifs que les limaces, et nous aurions pu, bien sûr, ravager la Chine

Nous étions toujours encore (La Chine)Nous étions toujours encore quand même plus vifs que les limaces, et nous aurions pu, bien sûr, ravager la Chine, de Philibert de Pisan, membre du Comité A.E.C., 2017.

4ième de couverture : Le ramdam quasi boucanier de notre agitation trancha avec la tension silencieuse en cours entre les murs du Godet au moment que nous y entrâmes. Doutant de l'état de notre amitié je saluai Agnès d'un caressant baisé ; et quoiqu'elle n'eût jamais éprouvé le moindre amour pour moi, elle en partagea la tendresse d'une accolade sans fard, comme en souvenir d'une semaine fugitive où j'avais été l'amant fortuné de ses nuits. La vipérine inondait nos verres - inoubliable Vinyle - et nous trinquâmes tous ensemble à "l'effondrement" !

Biographie de l'auteur : Fœtus encore, Philibert de Pisan hésite sur le lieu de son éclosion, puis choisit de naître chez Lorette, parce que c'était bien, c'était chouette chez Lorette. À 3 ans à peine il a lu toute l'œuvre de Guy Debord, puis de 4 à 5 ans celles de Nietzsche et de Kant, mais c'est à 6 ans, en lisant Pif Gadget, qu'il trouve sa véritable vocation de penseur, vocation qui le poussera un peu plus tard à sauter lui-même en auteur. Philibert de Pisan vit aujourd'hui à Saint-Étienne, dans la Loère, où verre après verre il se voit bien souvent contraint de lutter contre le mot dentier.

Où trouver cet ouvrage : Encore dans l'attente de l'achèvement de son dépôt à la BNF, le livre ne sera commandable dans toutes les bonnes librairies qu'à partir du 26 juin 2017. Il est toutefois d'ores et déjà  commandable en avant première ici !

Affiche La Chine Presse copier

Affiche nous étions copier

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10 mai 2017

Maintenant

Maintenant, comité invisible

Maintenant, du Comité Invisible, 2017.

4ième de couverture : Ne plus attendre. Ne plus espérer. Ne plus se laisser distraire, désarçonner. Faire effraction. Renvoyer le mensonge dans les cordes. Croire à ce que nous sentons. Agir en conséquence. Forcer la porte du présent. Essayer. Rater. Essayer encore. Rater mieux. S'acharner. Attaquer. Bâtir. Vaincre peut-être. En tout cas, surmonter. Aller son chemin. Vivre, donc. Maintenant.

Extrait n°1 : Le cours du langage est tombé à zéro, et pourtant nous écrivons. C'est qu'il y a un autre usage du langage. On peut parler de la vie, et on peut parler depuis la vie. On peut parler des conflits, et on peut parler depuis le conflit.

Extrait n°2 : La nasse est une image dialectique du pouvoir présent. C'est la figure d'un pouvoir méprisé, honni, et qui ne fait plus que retenir la population dans ses filets.

Extrait n°3 : Les Stups - c'est désormais de notoriété publique - sont le plus gros dealer de shit de France.

Extrait n°4 : Contre la possibilité du communisme, contre toute possibilité de bonheur, se dresse une hydre à deux têtes. Sur la scène publique, elles affectent d'être chacune l'ennemie jurée de l'autre. D'un côté, il y a le programme de restauration fascisante de l'unité, de l'autre il y a la puissance mondiale des marchands d'infrastructure - Google autant que Vinci, Amazon que Veolia, etc. Ceux qui croient que c'est ou bien l'une ou bien l'autre, auront les deux. Car les grands bâtisseurs d'infrastructure ont les moyens de ce dont les fascistes n'ont que le discours folklorique.

19 avril 2017

Assurément ingouvernable

A Paris comme ailleurs :

Assurément ingouvernable !

14 mars 2017

Athenian streets

Athenian streets

des Fabulous Sheep (2016)

1 mars 2017

Camarades

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1 mars 2017

Camarades

CAMARADES

Une élection approche qui verra, si elle a lieu et quelle que soit le cas échéant la nouvelle présidence, la reconduction d'une politique exercée depuis des dizaines d'années en faveur des capitalistes et de leur Empire-marchand destructeur et sans avenir. Partout là où règnent la marchandise et la religion de l'argent, ne peuvent continuer corollairement de régner que la misère pour le plus grand nombre et la dévastation de notre décor naturel - l'Histoire l'a d'ores et déjà suffisamment montré.

Depuis près de 50 ans maintenant, qui plus est, nous assistons à l'agonie de l'appareil capitaliste. Cette agonie est sans retour et ne trouve plus guère pour se justifier et durer que cette violence toujours plus grande qu'elle exerce contre nous, et ce jusqu'à n'avoir plus rien à nous proposer de désirable que la disparition-de-notre-humanité, qu'elle nomme transhumanisme, et dont la police est un avant-goût cuisant.

En tant qu'elle n'est qu'un dispositif parmi d'autres qui concourt à nous maintenir dans la soumission au capital et à son agonie post-humaine, l'élection n'est de notre liberté que cette antithèse qui ne peut que contribuer à nous conduire au désastre. C'est pourquoi il s'agit dès à présent d'en empêcher la tenue, c'est pourquoi il s'agira si toutefois elle devait avoir lieu de n'en tenir aucun compte, c'est pourquoi, en bref, nous appelons chacune et chacun à s'organiser au plus tôt afin qu'advienne dans les meilleurs conditions possibles ce qui s'avère de toutes façons inévitable : LA

REVOLUTION

28 décembre 2016

Contre l'Empire-marchand, toi aussi, rejoins la rébellion !

Rejoins la rebellion copier

Contre l'Empire-marchand, toi aussi, rejoins la rébellion

(détournement de "La Guerre des étoiles / Star Wars" - Princesse Leïa)

15 décembre 2016

Auc Champs-Élysées du vice électoraliste

Aux Champs-Élysées du vice électoraliste
de la présidentielle 2017 en France

Strasbourg-le-9-mars-2016-manifestation-contre-la-loi-du-travail-propose-par-ma-ministre-el-khomri copier

De la fonte redoublée des glaces au Brexit anglais, des contestés jeux olympiques de Rio à la victoire de Donald Trump aux États-Unis, de Notre-Dame-des-Landes à la chute de Matteo Renzi en Italie, en passant par la révolte des Sioux et l'apostasie de présidence inaugurée en France par l'ectoplasmique François Hollande, tout ou presque tout(1), en 2016, aura échappé à « l'intelligence » du vieux pouvoir politique, et montré un épuisement d'icelui qu'aucun clignement d’œil médiatique ne parviendra plus maintenant à déguiser.
C'est qu'à l'approche du désastre définitif, la catastrophe en cours depuis longtemps devait nécessairement devenir toujours plus visible aux yeux de la plèbe, qui a dès lors commencé de réagir en conséquence, quoique encore très diversement et avec plus ou moins d'efficience. Partout en tout cas là où sévissait il y a peu un certain sommeil de l'être, une émotion renaît qui voit les luttes se multiplier, déplacer les fronts, alterner les intensités du conflit, et ouvrir des interstices où les trajectoires de chacun se traversent et renouent avec l'en-commun. Ici ou là, des faucheuses et faucheurs de chaises aux lanceurs et lanceuses de cocktails molotov, nous commençons de renouer des liens avec des formes-de-vie réelle(s) qu'aucune économie de la survie imposée ne saurait plus enceindre.

En France, toutefois, l'élection présidentielle – dont le spectacle entamé depuis longtemps déjà devrait logiquement culminer en mai prochain dans la plus complète insanité -, semble avoir replongé un assez grand nombre d'habitants dans une expectative qui, sans être une palinodie, a quand même beaucoup d'un retour à la plus absurde dévotion au dispositif électoral, et par là même à la domination impérialo-marchande. Là en effet où le printemps 2016 et « sa loi-travail » nous avaient vu nous révolter jusqu'à en mettre debout la nuit même, l'automne, lui, malgré quantité d'escarmouches, n'a pour l'essentiel été qu'un hiver précoce ; l'augmentation des inscriptions sur les listes électorales semble en témoigner.

Le dispositif dit démocratique du suffrage universel visant à nommer au-dessus de soi un ou plusieurs dirigeants tient bien plus pourtant du plébiscite(2) que de la « fête populaire », et c'est d'ailleurs en quoi d'emblée il contient en lui-même la dictature(3) - comme disait Marcuse, le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves(4) , il ne faut pas rêver ; que d'aucuns puissent encore espérer un changement positif à l'issue de la prochaine élection présidentielle après tant de déconvenues successives a dès lors de quoi étonner - mais peut-être n'avons-nous affaire là qu'avec une apparence trompeuse.


Il y a fort à parier, en effet, que sentant la fin proche du monde tel qu'il est, chacun entende présentement jouer un dernier coup de dés afin au moins pour certains de sauver les meubles, pour d'autres de renverser la table. L'option François Fillon pour les premiers, la progression de Jean-Luc Mélenchon et la stabilité de Marine Le Pen pour les seconds n'énoncent d'ailleurs rien d'autres, et le résultat de la présidentielle 2017 ne saurait plus guère autrement susciter la surprise qu'en étant sans surprise.

L'état confus de la situation politique française et mondiale ouvre de toutes façons la porte à tous les possibles, et rend bien aussitôt par là même caduc tout effet propre à stupéfier.

Quelle que soit l'issue de l'élection, la stupéfaction viendra d'ailleurs ; c'est pourquoi le pouvoir en place a d'ores et déjà prolonger l’État d'urgence au-delà de son propre mandat, et demande à la police et l'armée de multiplier les exercices contre-insurrectionnels.

L'assemblée nationale et l’Élysée n'étant plus après tout que des centres vides hantés par des âmes vides, l'évidence de leur inflammabilité reparaît à beaucoup, et la commune – c'est entendu, et, outre l'habituelle duplicité de la canaille syndicaliste, l'échéance n'a pu être évité jusqu'ici qu'à grand renfort de spectacle médiatico-politique visant à faire accroire encore que les divergences réelles qui parcourent la « société » seraient solubles dans l’État souverain. Autrement dit, on veut faire passer ce qui a tout d'une guerre civile pour un simple débat sur des détails, et ce qui a tout d'un simple débat sur des détails pour une guerre civile, guerre civile que le dispositif électorale seul permettrait de réaliser telle une Pax Romana.

Chacun une fois encore sans doute fera semblant d'être dupe jusqu'en avril-mai, guère plus longtemps, tant il appert que la présidentielle qui vient ne saura qu'entériner de nouveau le désert de l'avoir contre l'être ; les grecs n'ont-ils pas élu Tsipras et son parti Siriza en 2015(5).

Rien, en 2017, ne viendra plus dissimuler ceci que, de l'extrême-gauche officiel à l'extrême-droite, toutes les politiques étatiques travaillent à sauver ce qui reste du capital, comme au maintien de leur propre domination à sa suite – l’État d'exception permanent n'étant là que la confirmation devenue partout visible(6) qu'un tel constat ne connaît pas d'exception.

L'insurrection, dès lors, devient en France le plus inévitable des possibles, aussi sûrement que le plus impérieusement nécessaire. Souhaitons cependant que nul n'y court par trop naïvement, la commune de Paris jadis et l'exemple syrien à présent ont assez montré déjà combien la domination impérialo-marchande était peu encline à supporter longtemps la présence de révolutionnaires s'organisant en dehors d'elle ; tous les régnants ont toujours été d'impitoyables seigneurs de guerre en puissance.

Mais si la peur est légitime, elle n'arrête pas l'exigence de vivre.
Tous les règnes ont une fin.

Vive la commune !

Le 15 décembre 2016


Note

1 – Il est notable que Bashar Al Assad et Vladimir Poutine, entre autres, en bon seigneur de guerre, ont su quant à eux faire preuve d'un savoir faire tant claustwitzien que machiavélique dans la gestion du conflit syrien, lequel, avant de devenir une « boucherie », avait d'abord été une tentative révolutionnaire.

2 – Lire à cet égard « Lettre à nos cousins d'Amérique », sur Lundimatin (https://lundi.am/LETTRE-A-NOS-COUSINS-D-AMERIQUE)

3 – De Napoléon III à Adolphe Hitler, c'est bien par le dispositif électoral que le pouvoir fut pris. Mais, quelque soit l'élu, nous pouvons toujours déjà parler de dictature, puisqu'il s'agit bien toujours d'une personne qui des électeurs reçoit temporairement les pleins pouvoirs ou au moins la possibilité légale d'en user.

4 – L'Homme unidimensionnel, Herbert Marcuse

5 – Voir l'article « La contre-insurrection qui vient, modestes propos sur la situation grecque » : http://ecoeuretcuisine.canalblog.com/archives/2015/05/04/31999592.html

6 – On nous habitue depuis de nombreuses années, depuis le plan vigipirate en 1995 pour ce qui est de la France, à une présence policière et militaire – sans parler des caméras de surveillance - qui ne laisse pas de confirmer que le contrôle des populations est devenu une priorité pour la plupart des États souverains.

14 décembre 2016

Nos pavés ne rentrent pas dans vos urnes

Sylverbarbe, nos pavés copier

Nos pavés ne rentrent pas dans vos urnes !

8 décembre 2016

Athènes est un volcan, Exarcheia est son cratère !

Athènes est un volcan, Exarcheia est son cratère !

Voir ici pour en savoir plus

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